Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

un autre regard....une expression libre , le débat citoyen, l'éducation populaire et permanente

une bonne retraite pour tous. un point c'est tout !!

 Les individus n’ayant pas tous la même capacité physique et intellectuelle au travail, définir un seuil de pénibilité à l’échelle d’un corps de métier, relève d’une vision suggestive de la chose. Par rapport à la pénibilité effective ressentie individuellement, un barème définissant un niveau de pénibilité applicable à tout le monde, demeure paradoxalement une mesure très aléatoire. À part une infime minorité, nous sommes tous dans l’obligation de travailler pour vivre. En étant morphologiquement inégaux, nous n’avons pas la même résistance au travail. Un degré d’usure différent ralentit ou accélère le processus du vieillissement. Dans le premier cas de figure nous restons jeunes plus longtemps, dans le deuxième cas, les gros problèmes de santé arrivent prématurément, bien avant que ne sonne l’heure de la retraite.

La reconnaissance et la qualification des métiers pénibles semblent être un casse-tête pour le patronat et nos gouvernants. C’est vrai que pour les petites entreprises, devoir noter sur un carnet de chantier le temps passé par un ouvrier à faire du marteau-piqueur ou du béton le lundi et du terrassement le mardi c’est du n’importe quoi ! Par contre la qualification des corps de métiers pénibles ce n’est pas trop difficile. Le plus complexe c’est de nommer les ayants droit vu la rotation du personnel dans les entreprises, les postes de CDI, les travailleurs détachés, les intérimaires, c’est rendu ingérable et ça arrange bien le patronat. Il en est de même pour le travail de nuit, du dimanche, du travail d’équipe en trois huit. La récente réforme du Code du travail ne fera qu’accentuer le processus de déréglementation des conditions de travail. C’est toutes ces raisons qui font que la prise en compte de la pénibilité n’est que de l’enfumage. La solution c’est de tout remettre à plat et de contraindre nos pieds-nickelés d’écouter, d’entendre le peuple qui n’en veut pas de leur réforme !     .

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article