album photo musical.
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un autre regard....une expression libre , le débat citoyen, l'éducation populaire et permanente
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de la Bretagne pour les images à Tahiti pour la musique.
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Gérard Lambert chante Gaston Couté accompagné par Pascale Aupiais à l'accordéon.
Gérard Lambert chante Gaston Couté accompagné par Pascale Aupiais à l'accordéon.
Jean Yves Le Bellec chante Bernard Dimey , accompagné à l'accordéon par Pascale Aupiais.
Jean Yves Le Bellec chante Bernard Dimey , accompagné à l'accordéon par Pascale Aupiais.
Le pouvoir et l'envie de pouvoir ..... une obsession qui conduit parfois au reniement de bien des principes au noms des quels des hommes et des femmes se battent pour y accéder
Quand le corps humain fut créé, toutes les parties de ce corps voulurent en être le chef ... Le cerveau déclara que donnant les ordres et réfléchissant pour tous, il était normal qu'il soit considéré comme chef Les jambes ne furent point d'accord, faisant valoir que grâce à elles, tout le monde se déplaçait et que sans elles, le corps serait qu'un objet inerte.....Les yeux pour leur part, déclarèrent que le rôle de chef leur revenait de droit, vu que ce sont eux qui évitent les obstacles et les dangers.....Et ainsi de suite, tout le monde faisait valoir ses qualités propres à être chef : le cœur, les poumons et même....l'anus ! tout le monde rit, prétendant qu'un anus ne pouvait pas être chef. L'anus se fâcha, se referma et refusa de fonctionner. Après quelques jours le cerveau souffrit, les jambes flageolèrent, les mains restèrent pendantes et même le cœur et les poumons demandèrent grâce ......Tout le monde demanda alors au cerveau que l'anus soit déclaré chef ! ce qui fut fait ... tout refonctionna normalement et l'anus joua au chef .......Moralité.....Il n'est nul besoin d'être un génie pour être chef....il suffit parfois d'être un "parfait trou du cul"
Ces derniers jours on a beaucoup parlé des Bonnets Rouges et si je retiens une image contrastée de leur mouvement, en s'attaquant aux portails de la société Italienne Ecomouv ; ils ont mis en lumière un scandale qui jette un trouble chez nos hommes et femmes politiques de notre Pays. Ne serait-ce qu'à ce titre nous pouvons bien les remercier ! J'avoue que c'est assez jubilatoire de voir l'élite Sarkosienne se contourner dans tous les sens pour expliquer l'inexplicable! Ce n'est pas facile en effet de cacher un acte de forfaiture en regard du service public ayant en charge la levée des impôts. C'est toujours difficile aussi d'expliquer que la solution du moins-disant à été retenue selon des critères de rentabilité et d'économie et d'avoir attisé les braises de la révolte alors que les bretons....dénonçaient ces pratiques, en mettant le feu aux portiques de la société Ecomouv... (qui se mettra de toutes manières plein les poches !) Comme aurait dit mon ami Guy... ils ont bonnes mines tous ces haricotiers! Maintenant que faut-il penser de notre gouvernement et de sa majorité qui s'époumonent à crier au scandale ? A Bercy personne ne connaissait les conditions d'attribution du marché et les termes du contrat ? C'est un peu gros et difficile à avaler . Toujours est-il, s'ils avaient commencé par dénoncer ce scandale avant de mettre en application les décisions de l'ancien locataire de l'Elysée, on peut parier que les portiques de la révolte seraient toujours dans leur caisse, du moins pour un bon bout de temps encore !!
En Bretagne un calme relatif succède à la tempête et l'heure serait à la concertation. Encore que.. il ne faut pas parler trop vite car le vent de la révolte continue de souffler sur les cendres des brasiers bretons encore chauds, des flammèches pourraient bien s'en échapper et incendier d'autres régions. Toujours est-il qu'aujourd'hui, les portiques de la colère sont démontés ou brûlés Le tumulte de ces derniers jours continuera d'alimenter les discours des uns et des autres...voici venu le temps des " faudrait faire, des y a qu'à faire, il aurait fallu faire ! D'un côté ceux qui, à partir une vision rationnelle des causes de la "révolte des Bonnets rouges" et de l'autre côté les victimes de ces causes , ceux qui se battaient pour une meilleure condition de vie, pour affirmer qu'ils existaient et qu'il fallait les entendre. Le désespoir, le dénuement la colère engendrent des comportements irrationnels propres aux révoltes spontanées .
Mon propos n'est pas de porter un jugement sur le fond de la crise que traverse le monde de l'agroalimentaire.; cela ne veut pas dire que j'ai pas d'opinion sur la question, aussi je me conterai de dire que l'unicité apparente des "bonnets rouges" n'est qu'illusoire, tous n'ayant pas les mêmes intérêts. Je dis aussi que les jugements à l'emporte pièce sont révélateurs du peu de considération des hommes politiques et des médias envers ceux qui souffrent Je suis né en Bretagne, de parents bretons et je demeure breton de cœur. Tous les commentaires entendus ici ou la sur les bretons et une prétendue spécificité de la Bretagne me fait réagir : Le modèle breton ça veut dire quoi ? un exemple à suivre ? ou ce qu'il ne faut pas faire ? A entendre certains il tiendrait du ralliement spontané des Sénans à l'appel du Général De Gaulle et qu'en remerciement celui ci aurait mis en place une politique de développement de la Bretagne. Un gage de reconnaissance fort louable mais qui cache une autre réalité. Certes il faut lui attribuer une évolution considérable des moyens structurels en matière de développement, mais De Gaulle n'a jamais défini sa conduite des affaires sur des principes de reconnaissances particulières . Déjà reconnaître un caractère propre à une région est en contradiction avec le principe d'universalité de la République. Je ne crois pas que le Général De Gaulle voyait la chose sous cet angle ! D'autres font référence à Anne de Bretagne Contrairement à une croyance populaire, la gratuité des routes en Bretagne n'est pas due à Anne de Bretagne, mais au lobbying du Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons (Celib) créé en 1950. Dans le contexte de l'après guerre il s'agissait de promouvoir le développement économique et l'identité de la Bretagne Le plan breton proposé par le Celib dans le cadre du deuxième plan français d'aménagement du territoire est mis en place par le comité interministériel d'aménagement du 9 octobre 1968, qui valide la création d'un réseau quatre voies moderne, sans péages, destiné à compenser la géographie péninsulaire bretonne .Bénéficiant du plan Marshall l'essor industriel a pris son envol. En 1961 Citroen inaugure sa nouvelle usine à Rennes en présence du Général De Gaulle. Au fil des ans, à l'instar des travailleurs de l'hexagone, la classe ouvrière bretonne sera sous l'emprise du patronat, aussi parler d'un modèle breton n'est que de l'enfumage ! du moins à ce niveau.
Tenant compte que de mon propre raisonnement et de mon vécu, j'ai du mal avec tous ces discours sur le caractère des bretons, bornés, têtus, fiers, courageux, ce sont là des qualitatifs qu'on peut attribuer à tout le monde et en toutes circonstances. Quand ils viennent corroborer un récit, une histoire particulière on peut leurs attribuer un sens par contre en regard du mouvement des bonnets rouges et de ce qu'on peu lire dans les médias et sur les réseaux sociaux, je m'interroge sur les intentions et les objectifs de ceux qui poussent à la révolte en mettant en avant une "prétendue" identité bretonne ? au demeurant admettre et mettre en valeur le fait que les victimes et leurs bourreaux seraient représentatifs de cette identité ne sert pas leur cause, au contraire ils remettent en lumière le côté "Bécassine" attribué aux bretons qui ont dû s'exiler dans la capitale dans les années cinquante ! Pour l'observateur que je suis, quand je vois les grands patrons de l'agroalimentaire souffler dans le clairon de la révolte avec la bénédiction de la fdsea, je trouve la situation un peu paradoxale ! .A contrario quand des représentants des petites et moyennes entreprises, des commerçants, de l'artisanat emboitent le pas des manifestants, ils sont bien à leur place étant eux aussi touchés par les fermetures d'usines. En définitive le combat pour la justice sociale et le droit aux travail, etc, se justifie partout là où la nécessité oblige, quand il se mène à partir d'objectifs communs, l'unité demeure son élément moteur malgré la diversité de ses composantes
Aujourd'hui quand on évoque l'agriculture en Bretagne c'est pour pointer du doigt l'élevage intensif du porc et des poulets et sur les conséquences au plan environnemental. Le paysan serait-il le seul coupable ? ou pour reprendre une formule bien connue... responsable mais pas coupable ? Je ne suis pas un spécialiste en matière environnementale, ni des techniques d'élevage mais considérant que les problèmes qui font l'actualité ne sont pas nouveaux, je peux apporter un témoignage sur la question .Dans les années 50 il y avait dans ma commune; à vocation agricole, qu'une dizaine de fermes de plus de trente hectares et les autres (je ne peux dire le nombre) allaient décroissantes de trente à cinq hectares et puis il avait des ouvriers agricoles qui possédaient autour de leurs maisons des petits lopins de terre, juste de quoi élever une vache et un ou deux cochons par an, quelques lapins et poules. Un bon nombre de ces ouvriers n'étaient pas gagés et pour subvenir aux besoins du ménage ils devaient partir faire la saison des betteraves dans le nord est de la France ou celle du blé en Beauce Pendant leur absence les femmes devaient s'occuper de la vache, des cochons, des poules et à ça venaient s'ajouter les tâches ménagères et la charge d'élever les enfants souvent nombreux. C'était pas la misère mais ça lui ressemblait quand même un peu ! Certains ont eu l'idée d'élever des poulets, opération rentable sans doute car du jour au lendemain on a vu des poulaillers montés de bric et de broc fleurir un peu partout. L'investissement n'était pas énorme, des croûtes de pin, quelques madriers, des voliges et du papier goudron pour la toiture du poulailler, une couveuse marchant aux boulets de charbon ou au gaz. Les poussins achetés étaient, selon les convenances, payables après la vente du lot de poulets, il en était de même pour la nourriture qui provenait de la coopérative agricole de la commune Personne ne faisait fortune mais c'était mieux que de cavaler après le travail et tout le monde avait une vie de famille à peu près normale. Les choses ont commencé à changer quand l'offre était plus importante que la demande et le prix au kilo proposé par les grossistes était à prendre ou à laisser . Contraints de laisser partir leurs poulets à un prix qui ne couvrait plus les dépenses, les éleveurs avaient deux solutions soit laisser tomber ou répondre favorablement aux propositions des marchands de farine animale. La formule était simple, l'éleveur n'avait rien d'autre à faire que de soigner ses volailles, pour le reste ils s'occupaient de tout...ils fournissaient les poussins, l'aliment, et garantissaient la vente des poulets ! il suffisait de signer un contrat liant les deux parties. Beaucoup ont signé ce contrat qui laissait la part belle aux marchands de farine car comme souvent, il y avait un avenant qui stipulait que le contrat garantissait l'équilibre entre le prix de revient et le prix de vente au kilo et par lots. Un marché de dupes et des pauvres bougres qui ont trimés pour une poignée de haricots des ans durant selon la durée des contrats établis y ont.laissé leur peau et leur santé. Les éleveurs ayant eu une mortalité importante sur un lot; les poussins et les coûts de nourriture post mortem restants dus, ont fini par devoir de l'argent aux fournisseurs La "ruée vers l'or" a été de courte durée, une dizaines d'année toute au plus. Nonobstant le fait que des gens aient été spoliés financièrement, moralement, sans parler des conditions de travail et des risques énormes pour leur santé, les années 50 auront été un champ d'expérimentation quant à l'introduction des hormones dans les farines animales pour les maisons Sanders et Guyomarch. Ces deux firmes se partageaient le monopole de la distribution sur toute la Bretagne. Si leurs productions avaient une large destination vers l'aviculture, elles alimentaient aussi les élevages de porcs et de lapins. Aujourd'hui ces entreprises familiales sont devenues des grands groupes et rayonnent sur toute la France et au delà des frontières, ils continuent d'engranger d'énormes profits et qu'ils aient contribué à empoisonner lentement les consommateurs à l'insu des éleveurs ne les empêche pas de dormir. En 1958 j'avais quatorze ans et je travaillais au poulailler pour aider ma mère. Je tiens ici à vous faire part d'une pratique initiée par la maison Guyomarch : on appelait ça le chaponnage ! son but était , selon le représentant de commerce, qui faisait aussi fonction de conseiller, d'activer l'appétit du poulet ! L'opération débutait par l'injection d'une pastille cylindrique d'un centimètre dans le cou de l'animal . Ensuite il fallait lui couper les ongles pour éviter qu'ils se blesse, il fallait aussi changer d'aliment pour une nourriture plus riche. Bien entendu les pastilles miracle étaient fournies par le représentant. C'est vrai que ça tenait du miracle car les poulets mutilés ne bougeaient plus et passaient leur temps devant les mangeoires, grossissant de jour en jour ! Il était aussi recommander de respecter un délais de trois semaines entre l'opération de chaponnage et le départ du poulet pour l'abattage, le temps nécessaire sans doute pour la dilution du produit dans le corps du poulet. Ce délais n'était pas toujours respecté car en fonction des besoins du marché, il n'était pas rare de voir partir les poulets dix ou quinze jours après l'opération de chaponnage. Ce qui se passait en Bretagne à cette époque se passait également dans d'autres régions et à la même échelle. Je dirai simplement que c'était une stratégie qui à conduit à l'élevage hors sol qui se développera plus tard en Bretagne de manière exponentielle, sans aucune prise en compte d'éventuelles conséquences environnementales ni des risques alimentaires...mais ça c'est une autre histoire !