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 c'est à dire

c'est à dire

un autre regard....une expression libre , le débat citoyen, l'éducation populaire et permanente

Publié le par naizinois
Publié dans : #mes chroniques

Nouvelles d'hier et d'aujourd'hui

Le mensuel édité par la Fédération de Loire Atlantique du Parti Communiste Français consacre un supplément à l'intention de ses lecteurs à l'occasion de la parution du millième numéro . Initiative fort louable que je salue sur la forme mais qui m'interroge sur le fond. Ce journal présenté comme étant celui de tous les communistes du Département ne reflète pas le débat interne quant aux raisonnements contradictoires, souvent récurrents, à savoir : le dossier de NDDL et les relations PCF/FDG localement . Le propre d'un journal d'opinion étant d'informer et d'établir une relation objective avec ses lecteurs et les militant-es , force est de constater que les Nouvelles de Loire Atlantique demeure un moyen de propagande au service des élus et de la Fédération du 44 faisant peu cas du débat démocratique. Ce n'est pas le millième numéro qui dérogera à la règle avec le jeu des questions/ réponses du secrétaire départemental. Quand Aymeric Seassau déplore que des adhérents du département ont fait le choix de construire avec d'autres, une nouvelle organisation politique contraire aux règles de vie collective et aux choix de congrès du PCF, le journal aurait été bien inspiré de lui poser la question du pourquoi , voire consacrer un peu de temps pour l'investigation et un espace de réponse à ces adhérents ! Peut être que dans un futur, les lecteurs du journal auront les informations nécessaires à la compréhension ? Mais pour l'heure il est bon de rappeler que l'organisation politique (Place Au Peuple FDG 44 ) a pour but de prolonger l'esprit du FDG et réactualiser son programme ; en adressant d'abord son action aux partis politiques qui s'en réclament, au monde associatif et syndical, aux citoyen-nes du Département. Son objectif : un rassemblement le plus large pour un changement en profondeur défini par son programme l'humain d'abord. Un bon nombre de communistes ayant fait le constat que l'espoir naissant du FDG restait lettre morte au niveau de la population et qu'il en était de même au PCF est la raison pour laquelle ils se retrouvent, que je me retrouve dans cette association. L'élan du FDG n'aura pas peser lourd ni résister à la stratégie d'alliance du PC avec le PS en Loire Atlantique . Il n'est pas de bon ton non plus d'émettre une opinion, un avis contraire ; les menaces , les pressions en guise de conclusion sont monnaie courante. C'est pour ces raisons, à tort où à raison, que j'ai rendu ma carte d'adhérent car le déni de démocratie, le dirigisme en politique et le caporalisme me sont insupportables .

Aujourd'hui la question d'un grand rassemblement à gauche de la gauche est en débat, quid de l'originalité du FDG ? Que peut on espérer des Frondeurs du PS ? A mon avis rien ! ils ne font que manipuler l'opinion publique avec cette idée de primaire pour les présidentielles alors que le véritable enjeu reste les législatives et la consolidation du PS mise en danger par le gouvernement actuel . P Laurent devrait savoir qu'il ne suffit pas de branler le manche mais de changer d'outil ! Tout le monde s'accorde à dire que le succès de la gauche ne se fera pas sans un grand rassemblement et l'adhésion populaire à son programme, aussi les partis politiques doivent intégrer la nécessité de revoir leur mode de fonctionnement et leur rapport avec le peuple qui considère les promesses comme de la poudre aux yeux ! Peut être que lui donner des raisons et l'envie de se battre pour quelque chose plutôt que contre, dans un combat inégal et sans fin ! Rien de moins de ce que prônait l'humain d'abord !! C'est ce que disait JLM dans son discours place de la Bastille, devant une foule immense qui croyait que le FDG pouvait changer son destin !

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Publié le par naizinois
Publié dans : #mes chroniques

 Sans préjuger de quoi demain sera fait , je ne sais pas pourquoi qu'aujourd'hui l'image d'un traîne- savate ravive ma mémoire . Cet homme, maître carreleur de son état, compagnon du tour de France à titre de noblesse, aura été sans le savoir, mon professeur de philosophie particulière . Après bien des vicissitudes d'un parcours d'une vie ouvrière et le coup de pouce du mauvais génie, son périple l'a conduit aux portes de clochardisation. Histoire banale , un couple qui se déchire , la séparation, le refuge dans l'alcool et autres artifices qui entretiennent les illusions et l'alternance de la raison à la déraison. Cet homme malgré sa mauvaise fortune n'a jamais perdu sa bonne humeur , son élégance ni son savoir faire et encore moins le sens du respect aux autres afin de continuer à vivre dans un monde qui n'était plus le sien . Je me souviens qu'il se prénommait Jean , mais ça tout le monde l'avait oublié pour ne retenir que Poil d'oeuf , sobriquet de mauvais goût propre à l'imagerie et la férocité populaire . Qu'on l'appelât ainsi il s'en fichait comme de sa première chemise préférant dire que ses cheveux en l'abandonnant, lui avaient fait preuve de beaucoup d'ingratitude Lors de notre première rencontre dans un petit bistrot où beaucoup de bretons exilés en région parisienne venaient tuer le temps les dimanches après midi, Jean vint à ma rencontre en me disant ceci : Mon ami, étant en cet instant, financièrement dépourvu, pourriez vous m'avancer quelques pièces de monnaie, histoire de satisfaire à des besoins alimentaires ! D'abord surpris par l'emploi de la deuxième personne , étonné aussi par ce langage alambiqué auquel je n'étais pas habitué, j'ai toute suite pensé être tombé sur un de ces personnages pas ordinaires qui, selon les recommandations d'usage avant le départ pour la grande ville, il fallait toujours se méfier. Ce conseil s'affichait aussi dans tous les lieux publics et s'adressait particulièrement aux jeunes garçons et filles de Bretagne en partance pour Paris. Au diable les conseils, grand seigneur s'il en est, j'ai avancé mille francs (anciens) avec la sensation de jouer au riche ! Quelques semaines plus tard ayant sans doute retrouvé l'équilibre sur le plan financier, Jean m'a invité à sa table, a honoré sa dette , nous avons beaucoup parler du temps d'avant, enfin, du temps où les gens l'appelaient Monsieur !

La dernière fois que nous nous sommes vu c'était en 1959, il est arrivé dans notre petit bistrot le visage tuméfié et un bras en écharpe; un accident idiot m'a t-il dit, sans plus de détails ! en fait j'ai appris plus tard qu'un maraicher l'avait embauché pour des travaux de carrelage dans sa maison de campagne quelque part en Sologne. Une fois le chantier terminé il a attendu en vain qu'on vienne le rechercher. Alors il est parti sur la route, à pied sans un sou en poche . De retour à Bobigny il est allé réclamer son dû chez le maraicher qui en guise de salaire l'a foutu dehors après l'avoir battu comme un chien enragé. Cette histoire n'a pas fait la une des journaux car Jean avait choisi de garder le silence et l'ignoble crapule allait s'en tirer à bon compte, enfin presque car un soir de juillet des passants ont appelé police secours pour récupérer un homme qui se tordait de douleur devant une porte cochère ; son visage ensanglanté et quelques bosses sur son front laissaient à penser qu'il avait été victime d'une agression sauvage ! Cette affaire là n'a pas fait non plus la une des journaux et les abonnés aux rubriques faits divers seront resté sur leur faim.

Voilà le temps a passé, qu'est-il devenu mon ami Jean ? J'aime à penser qu'il aura connu une fin heureuse et gardé sa dignité malgré les stigmates infligées par la vie. Aujourd'hui étant un autre temps il ferait partie de ceux qui vivent dans la rue et qu'on nomme à tort SDF; statut attribué aux gens du voyage qui eux avaient pour domicile fixe soit roulotte ou une caravane ! Complexité du langage usité ou volonté de travestir la réalité ? Nonobstant la romance du marginal qui par choix, vivait libre de toutes contraintes dans la rue, le clochard était surtout victime d'un parcours de vie chaotique et d'une société qui ne s'en préoccupait guère. Les gens du voyages, dans leurs diversités culturelles, artisanales, artistiques n'ont jamais été des clochards ni reconnus comme tels par les services de l'état civil . Assimilation est un maître mot qui ne s'embarrasse avec le genre et la contradiction !

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Publié le par naizinois
Publié dans : #billet d'humeur

 En écoutant parler notre Président, un camarade me revient en mémoire. Pour nous rendre au travail on voyageait dans la même voiture. Chaque jour la même galère, les embouteillages et des travaux partout sur le parcours, ce n’était pas drôle mais au moins ça nous donnait du temps pour parler de tout et de rien et aussi parfois de réfléchir. Mon pote qui était du genre créatif et grand penseur a eu une idée lumineuse en voyant tous ces trous qui rendaient la circulation difficile ! Partant du constat que le besoin en trous pouvait être un marché porteur et...compte tenu que c'était le temps passé à creuser, à évacuer la terre qui était la cause première des embouteillages, il se dit que celui qui ferait des trous à l'échelle industrielle, outre de régler les problèmes de circulation, ferait aussi fortune vu la demande ! Considérant que pour fabriquer un trou il n'y avait pas besoin de matière première, un investissement modeste en outillage suffirait, c'était décidé nous allions nous associer pour monter une usine à trous ! Rien qu'à l'idée de servir au bien commun et de devenir entrepreneur ça change un homme, ça fait pousser des ailes et permet les rêves les plus improbables, adieu le prolétariat que vive le patronat ! Pendant un temps les problèmes de circulation n'étaient plus les mêmes car on voit les choses sous un autre angle quand l'esprit d'entreprise nous habite. La suite de l'histoire est moins exaltante car fabriquer c'est bien, vendre pas de problème, un bel emballage et une bonne réclame, et selon le principe où tout se vend tout s'achète ! Mais comment stocker nos trous ? Car si un trou n'est rien d'autre que du vide il lui faut quand même beaucoup de place ! Et puis pour l'empilage comment faire ? En hauteur ? Dans ce cas il faut résoudre un problème d'élévation ! En sous-sol ? Dans ce cas il faut faire un grand, un énorme trou….et où le stocker avant sa mise en place définitive ? Finalement devant tant de questions et de problèmes à résoudre nous avons lâché l'affaire en espérant que d'autres victimes des embouteillages trouvent une meilleure solution !!!

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #mes chroniques

 Chaque jour nous apporte son lot de désagréments, de souffrances, de satisfactions, de joies qui affecte notre quotidien suscitant des réactions les plus diverses allant de l'acceptation de la chose à l'indifférence, de la colère à la révolte. Il suffit de surfer un peu sur les réseaux sociaux pour ressentir la confusion et le désordre qui règne dans la tête des gens. Les indifférents attendent s'en remettant aux autres pour agir, penser à leur place. Et puis les autres toujours plus nombreux qui se disent qu'il faut changer radicalement les choses, que la République se meurt, que la démocratie est bafouée, déconsidérée par ses représentants qui pensent d'abord à leurs intérêts particuliers ! Et encore les autres qui mettent au même niveau tous les partis politiques, qu'ils soient de droite, de gauche, du centre où d'ailleurs ! J'avoue ne pas trop savoir penser de toutes ces certitudes, des contradictions qui alimentent les débats, qui au demeurant s'apparentent parfois à des règlements de comptes personnels avec sa propre famille politique ou syndicale. Sans porter un jugement péremptoire car les principes de vérités ont aussi leur part de subjectivité, je m'interroge quand même sur la contribution, la capacité des réseaux sociaux à rassembler, organiser la lutte pour un changement en profondeur de la société en récusant le rôle des partis politiques et de leurs représentants. Les contributions des internautes expriment chez beaucoup des sentiments de colère, de rage, de frustrations. Aussi légitime que soit la colère, elle est souvent le corollaire de la violence mais aussi de l'impuissance , quant à la révolte, si elle ne traduit pas un idéal, une pensée, elle ne conduit pas forcément à la révolution. Sans organisation le mouvement social est condamné à se battre contre un pouvoir en place, mais aussi nobles que soient les combats le rôle des politiques n'est pas à négliger, à condition bien sur qu'ils n'instrumentalisent pas les luttes à des fins partisanes, voire personnelles. Cela étant dit ce mode de communication, d'échange et d'information, libère la parole et traduit des ressentiments communs qui devraient interpeller ceux qui ont la fâcheuse prétention de parler au peuple où en son nom tout en agissant en fonction d'intérêts inhérents à leurs familles politiques. Pour faire court, il est urgent que la gauche dans son ensemble, fasse un effort considérable pour se sortir le cul des ronces et s'émancipe des stratégies d'alliances souvent en contradiction avec ses principes fondamentaux Le pire est devant nous , autour de nous, la misère, la peur, les craintes du lendemain alimentent la bête immonde qui ressurgit en France et dans une Europe qui s'enferme derrière des barbelés . L'industrie de guerre tourne à plein régime aussi plutôt que de débattre sur le sexe des anges, la gauche doit se reprendre en réaffirmant les valeurs qui la caractérisent et surtout, se mettre en ordre de bataille en parlant la même langue car à ce jour elle reste inaudible. Beaucoup des composantes du FDG s'accordent à dire qu'il est moribond, voire déjà mort et qu'il faut reconstruire l'édifice. Il faut s'interroger sur la véracité du constat mais aussi sur les intentions objectives et les motivations réelles des uns et des autres. Il ne suffira pas de ravaler la façade sans conforter les fondements car rien de durable ne peut se construire sur du sable mouvant. Les partis politiques qui portent la responsabilité et le devenir du FDG feraient bien d'envisager sa reconstruction en dehors du prisme des échéances électorales qui aujourd'ui, quelque en soit le résultat, ne changent en rien le quotidien des couches populaires. Il serait aussi de bon ton que les partis politiques accordent sans exclusivité, un statut de représentativité en droits et devoirs aux associations citoyennes, syndicales et autres. Donner la parole au peuple suppose qu'on soit attentif aux doléances mais aussi aux propositions, à l'intelligence collective et surtout, en acceptant la contradiction et la remise en cause des modes de fonctionnement des partis politiques. Si tout le monde s'accordent à dire que le FDG et son programme l'Humain d'abord doit être réactualisé alors faisons le sans le dénaturaliser car l'échec apparent émane surtout d'une incurie structurelle inhérente aux manœuvres politiciennes et la foire d'empoigne mortifère pour l'unicité de la gauche. C'est là un défi que les partis doivent relever pour rester crédibles aux yeux de nos concitoyen-nes , plus particulièrement ceux et celles qui rejettent le débat public et s'abstiennent lors des consultations électorales.

Le caractère propre à un parti politique, de droite comme de gauche, demeure. illusoire malgré ses valeurs intrinsèques s'il n'est pas en adéquation dans la pratique avec le projet qu'il est sensé porter. Le Parti Communiste Français en est la parfaite illustration. Malgré un rôle actif au cœur du mouvement ouvrier, pour de nouvelles conquêtes sociales, l'émancipation de la classe ouvrière, son rôle dans la résistance, l'élaboration du programme du Conseil National de la Résistance, la lutte anticoloniale...etc, il a perdu la confiance de son électorat historique

A l'échelon national les problématiques que sont les questions sociales et économiques, l'éducation, la santé, la culture, la sécurité et la paix internationale, l'écologie, sont englobées dans une bulle, enferrée au carcan de la mondialisation économique à la solde du système ultra libéral, nouvelle version du capitalisme international. Des forces de progrès contestent le système en affirmant que d'autres voies existent, sont-elles entendues ? leur vision partagée par un plus grand nombre ? Des raisons existent pour l'affirmer mais aussi, d'autres, plus factuelles pour l'infirmer. Plus que les stratégies d'alliances pour d'improbables résultats électoraux, c'est bien dans ce contexte que la questions de la pérennité du FDG est posée à tous ses composants. Que vont-ils en faire ? Continuer à nous enfumer avec des élections préliminaires de la gauche pour savoir qui sera le meilleur candidat aux prochaines présidentielles ? Quid du projet de la sixième République ? N'était-ce pas une idée force de l'humain d'abord ? L'assemblée constituante aux oubliettes ? Que de temps perdu pour l'écriture d'un mauvais scénario, avec une détestable mise en scène pour  la réalisation d'un navet ! Allons nous condamner à surfer sur un océan d'injustice, de misère sociale, de colère, de révoltes ponctuelles sans lendemain et rester dans l'incapacité de les canaliser vers, et pour, une transformation en profondeur de notre société, du vivre ensemble !

Les partis politiques ont leur raison d'être, ne serait-ce qu'en regard de la démocratie, mais que représentent-ils en nombre d'adhérents par rapport à la population ? Une infime minorité ! Aujourd'hui que représentent en nombre les députés et sénateurs de la nation, opposition et majorité comprise ? Un groupuscule de la pensée unique ! Vision caricaturale de la chose ? Oui et non, seulement un raccourci pour mieux imaginer la galère où sont embarqués les représentants du FDG actuellement. Plus que leur utilité incontestable sur le fond, c'est leur situation contraignante dans laquelle ils se trouvent et les résultats catastrophiques des élections législatives qui doivent interpeller le FDG et les partis politiques qui s'en réclament.

Alors que les conflits d'entreprises se multiplient un peu partout dans le pays, le Président François hollande, le Premier Ministre et son Gouvernement , gardent la confiance de la majorité socialiste, remettent en cause le code du travail, détricotent les acquis sociaux , répondent favorablement aux revendications du MEDEF et, cerise sur le gâteau, font condamner des syndicalistes en les traitant de voyous publiquement. De telles agressions à l'encontre du monde du travail méritaient une réponse spontanée et d'envergure nationale, unitaire, avec la participation physique du FDG dans son ensemble ! Démagogie ? Oui et non ! Les déclarations de soutien ne constituent pas une démonstration de force et n'a aucune résonnance politique ou très peu selon l'humeur des médias génériques peu enclins aux traitements des conflits sur le fond. Il en va de même avec les événements tragiques qui ont bouleversé l'opinion publique, l'émotionnel a prévalu sur le rationnel, le prêt à penser politiquement correct sur la pensée objective ! C'est dans ce contexte qu'a été décrété l'état d'urgence, c'est aussi dans ce contexte qu'il est aujourd'hui question d'inscrire dans la constitution la possibilité d'expulser des Français binationaux ! Le front National en à toujours rêvé, la droite en a pensé, un gouvernement de gauche va le réaliser ...à moins que ?

Il y a mille et mille raisons d'être en colère contre ce gouvernement qui gouverne barre à droite, contre un parti Socialiste qui détruit la gauche en reniant ses valeurs. A t'on encore une bonne raison de croire que le FDG a un avenir ou va s'auto détruire pour des raisons politiciennes ?

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