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 c'est à dire

c'est à dire

un autre regard....une expression libre , le débat citoyen, l'éducation populaire et permanente

Publié le par André Hervé
Publié dans : #mes chroniques

 Les individus n’ayant pas tous la même capacité physique et intellectuelle au travail, définir un seuil de pénibilité à l’échelle d’un corps de métier, relève d’une vision suggestive de la chose. Par rapport à la pénibilité effective ressentie individuellement, un barème définissant un niveau de pénibilité applicable à tout le monde, demeure paradoxalement une mesure très aléatoire. À part une infime minorité, nous sommes tous dans l’obligation de travailler pour vivre. En étant morphologiquement inégaux, nous n’avons pas la même résistance au travail. Un degré d’usure différent ralentit ou accélère le processus du vieillissement. Dans le premier cas de figure nous restons jeunes plus longtemps, dans le deuxième cas, les gros problèmes de santé arrivent prématurément, bien avant que ne sonne l’heure de la retraite.

La reconnaissance et la qualification des métiers pénibles semblent être un casse-tête pour le patronat et nos gouvernants. C’est vrai que pour les petites entreprises, devoir noter sur un carnet de chantier le temps passé par un ouvrier à faire du marteau-piqueur ou du béton le lundi et du terrassement le mardi c’est du n’importe quoi ! Par contre la qualification des corps de métiers pénibles ce n’est pas trop difficile. Le plus complexe c’est de nommer les ayants droit vu la rotation du personnel dans les entreprises, les postes de CDI, les travailleurs détachés, les intérimaires, c’est rendu ingérable et ça arrange bien le patronat. Il en est de même pour le travail de nuit, du dimanche, du travail d’équipe en trois huit. La récente réforme du Code du travail ne fera qu’accentuer le processus de déréglementation des conditions de travail. C’est toutes ces raisons qui font que la prise en compte de la pénibilité n’est que de l’enfumage. La solution c’est de tout remettre à plat et de contraindre nos pieds-nickelés d’écouter, d’entendre le peuple qui n’en veut pas de leur réforme !     .

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #mes chroniques

Les élections municipales sont un temps fort pour la démocratie et pour le vivre ensemble dans la cité. La constitution des listes de candidatures et le contenu programmatique, suscitent des débats et un questionnement qui dépasse souvent le cadre résidentiel de l’électorat. En exagérant le trait, il fut un temps où le Maire était considéré comme étant maître du destin de sa commune. Cette considération perdure de nos jours où des ‘notables’ s’imposent toujours et sont « Maire de père en fils » ; et tout ça sans faire de politique ! Ce tour de passe-passe peut faire sourire, mais fait toujours son effet, et par les temps troublés que nous vivons, gageons qu’il peut-être encore efficace! 

OUI il est un fait certain : la politique sera au cœur des prochaines municipales. NON il n’est plus vrai que le Maire soit maître du destin de sa commune ! Par contre ; une vérité : la municipalité doit répondre et faire face aux orientations politiques des collectivités territoriales, elles-mêmes dépendantes de la politique générale de l’état. C’est une réalité politique que le ministre de l’intérieur a tenté de masquer en éliminant du comptage final les voix des communes de moins de 9000 habitants. Le climat social et politique étant ce qu’il est aujourd’hui, c’était là une bonne occasion de le maintenir en état car il est fort à parier que cette consultation va engendrer des polémiques politiciennes. C’est une constante maintenant à gauche, où du moins pour ce qu’il en reste, de prioriser le résultat sans tenir compte du prix qu’il nous en coûte. La victoire sera appréciée ; médiatiquement parlant, à l’aune des résultats dans les villes et des grandes métropoles ; aussi il faut espérer que les stratégies d’alliance donnent raison à la nécessité du rassemblement et d’une union constructive.

Pour avoir été candidat à plusieurs reprises aux municipales ; en prenant soin à chaque fois de décliner mon identité politique (PCF) ; je peux mesurer le côté positif et négatif de la chose. Le plus important n’est pas qui tu es ; mais ce que tu veux et ce que tu peux apporter, partager au sein d’une équipe. L’élaboration d’un programme nécessite une connaissance des besoins et de l’attente de la population, des capacités et des moyens de mise en œuvre. L’appartenance politique n'a d'intérêt que si elle vient s’ajouter en complémentarité aux valeurs communes partagées par un groupe ; c’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de petites et moyennes communes. 

Le sens de mon propos est qu’il m’importe peu que la tête de liste soit un Insoumis dans la mesure où il contribue à la propagation des grandes lignes de l’avenir en commun dans le pays ; c’est juste un compromis moral avec ma propre conscience !

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #mes chroniques

La critique « corollaire de la pensée » est un élément majeur du débat démocratique, elle est constructive quand l’argumentation repose sur des faits avérés ; c’est d’ailleurs ce qui la différencie de la polémique qui autorise tout et son contraire.

Dans le tourbillon politico-médiatique qui alimente les tribunes de la presse spécialisée, la pensée, dans sa forme philosophique, a été virée par-dessus bord pour laisser place aux avis autorisés des bien-pensants qui ne s’embarrassent pas avec les règles déontologiques de la profession, attendu qu’ils sont là ; non pas pour informer, encore moins pour partager un avis ; mais pour prophétiser au nom du prince qui gouverne. Les débats télévisés ne sont que des séquences d’une pratique démocratique en trompe-l’œil. Conformément à la société d’organisation du spectacle, la phrase qui assassine à plus d’intérêt que les valeurs intrinsèques du pluralisme, tant au niveau du débat d’idées que sur la cohérence programmatique d’un projet de société. Pour que la fable soit complète, suite à ce simulacre, il est fait appel à d’autres intervenants pour nous dire ce qu’il nous faut comprendre et retenir !

L’enjeu du débat politique dans une campagne électorale est bien d’apporter un éclairage sur un projet de société, sur un programme, le sens et les raisons des options politiques misent en débat. Cette règle commune s’applique en général à l’ensemble des partis et des mouvements associatifs en lice. L’organisation des débats à pour but d’attirer l’attention, d’apporter des réponses à un questionnement citoyen ; d’ouvrir des perspectives nouvelles en suscitant : « l’adhésion ou le rejet » ; selon le libre arbitrage de l’électorat.

Le débat contradictoire est mis à mal par le poids de la « pensée unique, corollaire des médias dominants » qui plane en permanence sur les débats de société. La pensée unique repose sur des valeurs virtuelles que ses adeptes matérialisent en fonction de la nature du débat et de leurs intérêts particuliers. Aujourd’hui la « pensée unique » n’est ni à gauche, ni à droite, sa zone d’influence occupe toute la sphère médiatique et politique avec pour seul credo : « en dehors de la mondialisation, de l’économie de marché, d’un système ultralibéral » point de salut pour les forces de progrès social ! La société doit s’adapter au réalisme ; sous-entendu : s’organiser en fonction des exigences du pouvoir politique dépositaire du système capitaliste qui ne veut pas dire son nom.

Pour ceux et celles chez qui le doute s’est installé, le Macronisme n’est rien d’autre que l’héritage légué par nos gouvernements successifs depuis l’ère Mitterrandienne. Les embellies sociales n’ont pas survécu aux alternances gouvernementales et présidentielles. À moins de penser qu’on peut réinventer l’eau chaude chaque jour et qu’un bon lessivage du placard aux souvenirs suffit à faire valoir ses ambitions, il serait de bon ton que cette ‘Gauche’ qui a su inventer le FDG et qui s’est atomisée pour des questions d’union et d’alliances électorales improbables, reconsidère ses ambitions quant à la place qu’elle devrait occuper sur le terrain. Ce n’est pas là un jugement de valeur à l’adresse de ses composantes, seulement le constat d’un gâchis incompréhensible aux yeux de l’opinion publique.

Aujourd’hui la France est en crise ! Crise institutionnelle, crise morale, crise identitaire, Bref c’est la crise ! Selon la définition du dico, une crise c'est une aggravation brusque d’un état chronique pouvant entraîner des manifestations soudaines et violentes ; voire hystériques. Cette définition d’un point de vue médical, convient assez bien pour qualifier les effets du Macronisme sur notre société. Le candidat Macron a fait beaucoup de promesses durant sa campagne, beaucoup de gens ont été sensibles au chant des sirènes et ont fait rentrer le loup dans la bergerie ! En deux ans le président monarque, son gouvernement et sa majorité ont détruit des pans entiers d’un édifice social érigé pierre après pierre durant plus de cinquante ans. Il est à craindre que le chantier de destruction massive ne soit pas encore à son apogée.

Le groupes insoumis et communistes, prolongent à l’assemblée nationale la lutte engagée contre la réforme des retraites ; avec courage et acharnement. La mobilisation syndicale est toujours aussi intense, elle gagne du terrain dans d’autres secteurs ; malgré tout, la victoire demeure aléatoire tant que la mobilisation générale contre ce projet ne sera pas à l’ordre du jour dans toutes les têtes. L’heure n’est pas à la discussion sur la couleur du sexe des anges, pas plus que de disserter sur d’éventuelles controverses en lien avec les prochaines élections municipales. L’édifice Macronien branle dans le manche ce n’est pas le moment de baisser les bras !

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #billet d'humeur

Tout être humains a droit d’être reconnu dans le respect de son identité et de sa dignité. Cette « morale » s’applique aussi à B Griveaux, malgré le fait de sa participation à de nombreuses curies médiatique à l’encontre de JLM et de la France Insoumise ! Le combat politique doit se dérouler dans un cadre bien précis, mais personne n’est à l’abri d’un faux pas. Maintenant ne sombrons pas dans un débordement de compassion béate car en matière de faux pas, dans sa famille, ils sont coutumiers du fait ! Aussi malgré un procédé qui me dégoûte, qu’on ne me demande pas d’aller brûler un cierge sur l’autel de leur église libérale pour le repos de leurs consciences. Pour moi, fin du débat !!!!

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #mes chroniques

 Indigéniste, définition du dictionnaire : personne favorable aux populations amérindiennes en Amérique latine ! Il est fait reproche aux Insoumis d’intégrer en son sein des membres du Parti des Indigènes de la République, organisation de lutte contre le « pouvoir blanc » un pouvoir qui utiliserait tout un arsenal idéologique, la « laïcité », la « cohésion nationale », « l'identité nationale » contre les « indigènes », descendants de colonisés, habitants des quartiers populaires qui sont « l'épicentre de la lutte des races sociales ». On dirait une entrée en matière d’un discours de la fille du Borgne, celle qu’on appelle Marine ! Est-ce bien sérieux tous ces raccourcis ? Une association d’idées en contradiction avec le programme de la FI.

Le « Pouvoir blanc » est-ce celui des DRH qui écartent des entretiens d’embauche ceux et celles qui habitent dans les quartiers populaires ; ceux et celles qui s’appellent Mohamed ou Fatima ? Si tel était le cas, OUI nous combattons ce pouvoir ! Le Pouvoir blanc est-ce encore celui qui confond « identité nationale et cohésion sociale » Si tel était le cas, OUI nous combattons aussi ce pouvoir ! Le Pouvoir blanc est-il celui qui parle de races sociales ? OUI nous le combattons ! Le Pouvoir blanc est-il celui parle de Laïcité que pour pointer du doigt d’autres religions ? C’est encore OUI, nous le combattons !

Les Barbus : Les premières fois que les « barbus » ont fait l’objet d’un traitement médiatique particulier, c’était pour signifier la place prépondérante occupée par les Imams lors des débats de société qui agitaient les pays du Maghreb. Sur un plan philosophique et en regard de nos valeurs constitutionnelles, l’interférence des religions dans le débat politique peut susciter des réactions. Mais toute raison gardée, chaque pays étant maître de son destin et des choix politiques propres à sa constitution, nous pouvons porter un jugement critique sur la chose mais toutes autres interventions ne peuvent se faire que dans un cadre diplomatique et la reconnaissance du lien historique de l’islam et le pouvoir dans le Maghreb.

Selon la loi de la séparation des Églises et de l’état, l’islam n’a aucune autorité politique à faire valoir, « en France, il doit se soumettre aux lois républicaines ».

Suite à la vague d’attentats qui a secoué le pays, JLM a fait part de ses craintes de voir la communauté musulmane pointée du doigt, jugée coupable et livrée à la vindicte populaire. Cette prise de position ; conforme à la loi de 1905, a attiré la foudre du Landerneau politiquement correct sur le dos de la France Insoumise ; pour la grande joie du Front National et de ses alliés historiques qui agitent le drapeau bleu blanc rouge au nom de la souveraineté nationale pour rendre crédible un fonds de commerce qui fait injure aux principes fondateurs de la république Point n’est besoin d’être visionnaire pour prédire que ce qui « devait arriver arriva » ! Que n’a-t-on pas entendu sur radio tam-tam pour avoir vu JLM et la FI se dresser contre la montée de l’islamophobie en France ! Point n’est besoin de lire dans le marc de café pour constater un fait avéré ! Bien sûr le monde musulman est confronté à des contradictions internes à l’islam, nous pouvons même dire qu’en France il paye le prix fort quand il est la cible des prêcheurs extrémistes qui manipulent des individus pour en faire des fous de dieu prêts à commettre des actions les plus barbares pour une place au paradis ! OUI ! L’extrémisme de l’islam politique est un danger qui plane sur nos têtes et qu’il faut combattre, OUI ! La chasse au bouc émissaire et la discrimination sont contraires aux valeurs démocratiques de la République, NON ! Adhérer et transmettre ces valeurs ne fait pas de nous des « islamo-gauchistes » et encore moins des extrémistes de gauche. Nos représentants à l’Assemblée Nationale occupent les places laissées vacantes à gauche pour cause de désertion et de mise en jachère d’un idéal qu’ils ne veulent pas brader au prix du renoncement .   

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #mes chroniques

 Sans préjuger de ce que l’histoire retiendra de l’épisode GJ, de cette longue grève à la SNCF des cortèges sans fin dans les villes ; petites et grandes, dans les villages , de la répression policières ; violence faite au peuple et plus encore! On peut d’ores et déjà  tirer quelques conclusions. La première qui vient à l’esprit : c’est le nouveau regard posé aujourd’hui sur le mouvement des G J par le monde syndical. La diversité de leurs revendications, le caractère hétérogène de ses composants, leurs actions sur le terrain, ne rentraient pas dans le schéma classique des pratiques syndicales. Cette reconsidération vient du fait qu’une bonne fraction de la classe ouvrière a rejoint le mouvement et participé à ses actions quotidiennes sur le terrain ; bousculant ainsi les prérogatives syndicales et mettant à mal l’idée que ce mouvement manquait de clarté et qu’il ne pouvait pas s’inscrire dans la durée. Le sens du propos n’est pas un procès d’intention fait aux syndicats. C’est qu’un élément de réflexion qui doit être abordé dans le cadre du débat national qui secoue le Pays. L’élément déclencheur du mouvement des G J a suscité des interrogations et des doutes quant à sa pertinence, alors que des questions d’ordre écologique et de démocratie occupaient une place prépondérante dans la société, leur revendication a parfois été snobée ; voire décriée, tant par la droite que la gauche. Alors qu’aujourd’hui ils continuent de manifester, la protestation va bien au-delà de la taxe sur l’essence et elle se concentre bien plus sur le mal vivre au quotidien et un horizon social bouché pour eux-mêmes et leurs familles. Jean Luc Mélenchon, parlant au nom de la France Insoumise, s’est prononcé en faveur du soutien aux G J, dès le premier jour, non pas par opportunisme, selon les dires de nos détracteurs, mais parce que leurs revendications étant inscrites dans notre programme, leur combat était aussi un peu le nôtre.

Aujourd’hui les mouvements de grèves occupent le devant de la scène médiatique. La réforme des retraites que l’exécutif veut faire passer en force est mal perçue dans le Pays. Les cheminots ont entamé un bras de fer avec le gouvernement, ils accumulent les jours de grève, ils ont été rejoints dans la lutte par d’autres catégories socio professionnelles et la contestation dans le pays va grandissante. Pour autant rien n’est gagné,  la moindre brèche dans une union ; au demeurant fragile, aurait des conséquences désastreuses malgré les éléments de soutien exprimés. L’adhésion de l’opinion publique, sans être négligeable est aléatoire ; surtout quand elle se forge à partir d’une situation hypothétique. C’est peut-être ce raisonnement qui a motivé Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT à se prononcer pour l’élargissement de la grève « à tous les niveaux ».  La solidarité affichée doit se traduire par des actes forts, concrets, se rendre efficace. Force est de constater que des bastions autrefois considérer comme étant les fers de lance de la classe ouvrière, soient aussi discrets ; tant dans les ateliers que dans les cortèges. Il est déjà loin ce temps qui faisait dire que :  « quand Renault s’enrhume, c’est toute la France qui tousse ! » Le sens du propos n’est qu’une expression de regret en regard des rendez-vous manquées et des prises de position politiques et syndicales qui sont venues ternir l’image de JLM et de la France Insoumise.

Le 23 septembre 2018 sur la place de la République à Paris, prenant à témoins les 130 000 manifestants présents, JLM appelait à continuer le combat contre les réformes de l’exécutif, et en particulier la loi Travail. Dénonçant la « chienlit libérale » il appelait au rassemblement d’un million de personnes sur les Champs Elysées ; une invitation en direction des syndicats, des partis politiques, et des associations, un cri de défi pour frapper l’imaginaire. Cette invitation est restée lettre morte, par contre les volées de bois vert à son encontre furent nombreuses, les critiques politiciennes et les polémiques stériles sur la personne plutôt que sur fond l’ont emporté sur la raison. Le déferlement n'a pas eu lieu. La contestation s'est étiolée progressivement. Et les ordonnances ont été signées.

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #billet d'humeur

Nathalie Loiseau (LREM) s’est étonnée du fait qu’ un journaliste ne sache pas qu’il n’y a plus de manifestation en France et a commencé à expliquer que le gouvernement allait « faire passer d’importantes réformes ». Le journaliste écossais interrompt l’eurodéputée devant ce mensonge éhonté en expliquant que cela fait « deux mois de grève » et « un an de Gilets Jaunes ». Sur quoi Nathalie Loiseau a répondu « oui et on y a survécu et même avec une forte croissance cela veut dire qu’on a une économie très solide ». Cette séquence relevant d’une rencontre de l’eurodéputée avec la presse occupe une grande place sur les réseaux sociaux où les nombreux noms d’oiseaux adressés à son encontre ne sont guère flatteurs pour elle. On peut être sceptique sur sa capacité de voir les choses en face quand elle parle ‘des manifestions en France’,  car à moins d’être frappé de cécité, elles sont visibles et font couler beaucoup d’encre et le sang aussi ! Cependant il faut lui accorder une chose : elle assume parfaitement son rôle d’ambassadrice de la Macronie où le déni de la réalité est une vertu et l’opposition un délit de démocratie !

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #billet d'humeur

Être insoumis me mène à quoi ?

Ça peut paraître bizarre de voir quelqu’un se réclamant de ce mouvement, d’aborder le sujet sur un ton interrogatif. Le sens de la formulation peut en effet exprimer le doute, des incertitudes, le scepticisme, des inquiétudes, le manque de confiance. Il est vrai que dans la cacophonie ambiante sur la sphère médiatique, il est difficile de reconnaître quel est le bon qualitatif à attribuer au mouvement des Insoumis et à l’ensemble de ses membres !

Bon, comme disait mon ami Jean de la lune, tout ça ne t’empêche pas de voir les choses du haut de ton balcon ou du fond de ton carton, prendre de la hauteur ou continuer à tourner en rond. C’est une question de volontarisme, d’état d’esprit ou encore de parti pris ; Bref ! Comme qui dit le proverbe : il faut appeler un chat un chat !

Cette logique conforme au bon sens, est mise à mal sur la photographie du monde politique ; soi-disant représentatif. L’image est trouble ; sans doute du fait que les sujets bougent tout le temps, elle manque de clarté ! Et pour finir, le photographe à la manœuvre confond gros plan et profondeur ! Son œuvre ne peut être qu’une image en trompe-l’œil ! Flou artistique ou imprécisions volontaires ? Pour ces raisons, j’affirme et dis pourquoi que je suis un Insoumis ! La définition de mon engagement est moins complexe : c’est le refus de me soumettre à des principes contraires à mon humanité, de subir des décisions arbitraires qui remettent en cause mes droits de citoyen et de vivre dans la dignité. C’est aussi me révolter ; en regard de l’héritage social et culturel que je vais devoir laisser à mes enfants et petits-enfants.

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