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 c'est à dire

c'est à dire

un autre regard....une expression libre , le débat citoyen, l'éducation populaire et permanente

Publié le par Hervé André
Publié dans : #société

Cette année le salon de l’agriculture se déroule dans un calme relatif ; oubliées les tensions d’hier ? Que du bonheur ! pouvoir caresser le cul des vaches, ébouriffer le manteau de laine des brebis ; c’est le retour aux images d’Épinal dans la capitale.  Nos jardiniers des plaines,  des vallons et des montagnes de notre beau Pays, vont faire la une des médias ! Nos écoliers-ères vont pouvoir disserter sur la chaleur animale et la diversité du troupeau en exposition ; je parle des animaux ! Il sera aussi question du bien-être animal avant l’assiette au restaurant….Et pourquoi pas remettre au goût du jour une maxime que nous devons au bon roi Henri, quatrième du nom, qui sans aucun doute, ferait  plaisir à un autre béarnais aujourd’hui empêtré dans des histoires d’enculages ou de pédophilie dans des lieux sacrés pour les uns ou saints pour les autres ! agnus dei ou anus des anges c’est selon la messe et les sacristains !

                Mais revenons à nos moutons ou plutôt aux clichés qui accompagnent les reportages sur le monde agricole : La paysannerie c’est quoi au juste ?  Est-ce un ensemble d’hommes, de femmes, vivant du travail de la terre à la campagne ? C’est là une palette de personnes avec des statuts différents. On retrouve des personnes qui peuvent être agriculteurs, cultivateurs, fermiers, métayers, sans être propriétaires terriens . Des ouvriers qui exercent une profession en lien avec l’agriculture et ont des intérêts communs partagés : à savoir, une bonne santé économique garante de la pérennité des activités du secteur agricole. Les exploitations ont un cahier des charges en conformité avec un modèle de production. On peut dire qu’il y a trois modèles qui se distinguent :

         a) la culture intensive qui demeure globalement la moins onéreuse sur le plan des emplois tout en produisant un plus grand volume pour le marché. S’ils tiennent le haut de l’échelle de  la profession, sur le plan qualitatif, la production est controversée par les mouvements de consommateurs et les exigences écologiques d’aujourd’hui.

         b) des exploitants qui ont pris en considération la dangerosité des traitements chimiques et leur utilisation abusive et ont opté pour des traitements 'raisonnés'. Une démarche à saluer pour deux choses ; moins de pesticides dans l’alimentation et une prise en compte des risques sanitaires liés à l'application des traitements. La population riveraine des lieux d'exploitation et les personnels du secteur agricole sont impactés-es par les traitements de la terre et des cultures. 

         c) la culture biologique ? le meilleur modèle pour demain ? Rien n’est moins sûr ! Il suffit de constater que le cahier des charges du label qui était le plus contraignant compte tenu des enjeux de santé publique, est devenu une variable d’ajustement, interprétée au gré du marché et de la concurrence ! Le monde agricole est divisé sur la question, le  problème majeur à solutionner serait une mise à niveau des coûts de production sur le plan européen ! Qui l’eut cru ? Peut être ceux qui ont misé sur le marché libre et non faussé ; n’importe quel dernier de la classe en rit encore de cette connerie !

         (L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui vise à respecter les systèmes et cycles naturels, maintenir et améliorer l’état du sol, de l’eau et de l’air, la santé des végétaux et des animaux, ainsi que l’équilibre entre ceux-ci.) Le premier obstacle au développement de l’agriculture biologique a été d’ordre économique . Le coût de la viande, des fruits et légumes trop élevé pour les foyers aux revenus modestes et la prise de conscience de la dangerosité de certains traitements phytosanitaires pour l’humain et l’environnement n’était pas si évidente dans les esprits, tant chez les consommateurs que chez les producteurs. Malgré tout l’idée a fait son chemin avec la multiplication des (AMAP) associations pour le maintien de l’agriculture paysanne. Un partenariat entre des groupes de consommateurs et une ferme, basé sur un système de distribution de paniers composés des produits de la ferme,  qui avait pour originalité, la garantie d’un revenu stabilisé pour les paysans. Ce système perdure grâce à l’engagement militant des parties concernées mais il ses limites. D’autant plus que les magasins de grande distribution ont ouvert des rayons dédiés aux produits bio. La propension de consommer bio va grandissante, aussi il n’y a rien d’étonnant que l’envie de capter une part du marché soit fortuite, ne serait-ce que pour illuminer la vitrine !

         Il coulera encore beaucoup d’eau sous les ponts avant que les décideurs de notre planète changent de paradigme et fassent que l’écologie devienne une priorité absolue pour toutes les nations, un droit opposable inscrit dans les projets politiques des gouvernements. Face aux bouleversements climatiques et les calamités qui en découlent, il faudra moins de parlottes politiciennes et poser des actes, et  pas uniquement pour sauver prioritairement  un système financier mais pour rendre possible la cohabitation du monde des vivants dans le respect et la protection de la nature… notre bien commun à tous !

         Je suis conscient que je suis en train de faire un rêve, ce que je dis là ne sont que des paroles d’un espoir bien fragile, qui peuvent s’envoler au moindre souffle de vent ! Pour autant elles sont un cri que rien ne pourra étouffer ! Je vais bientôt partir ; mes enfants, mes petits-enfants, leurs petits et ceux des autres qui viendront l’entendront encore et toujours ! Je sais que biens des femmes, des hommes, mènent ce combat mais ils ou elles sont jugé-es sur le trop peu des victoires obtenues. Ayant décidé , un peu par la force des choses, de rester à l’écart des débats citoyens, je crois toujours que la transition écologique, telle qu’elle figurait dans le programme du FDG : ‘l’Avenir en commun’ porté par Jean Luc Mélenchon, est plus que jamais d’actualité. Le combat pour une écologie durable et la mise en œuvre des mesures incontournables à prendre, s’inscrit sur le long terme, je dirai même qu’il doit être considéré comme un combat permanent, de génération en génération !

         Le monde agricole qui affiche une sérénité en demi-teinte depuis l’ouverture du salon , est-il conscient que le recul sur des mesures écologiques par nos dirigeants, était le prix à payer pour voir Jupiter parader sur un nuage ! Si j’avais soixante années en moins , je gueulerai haut et fort : Ouvriers et Paysans même combat !

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #billet d'humeur

Si on craint d’être des incompris, il faut toujours préciser la nature et le caractère de la chose exprimée. Libre à nous d’interpréter les mots, une image, des couleurs , mais jamais vous n’échapperez à la libre interprétation qui peut en être faite par celles et ceux que vous voulez intéresser ; ne serait-ce que pour faire société ou vous distinguer par rapport aux autres ! Il faut bien reconnaître qu’il n’y a là, rien de répréhensible ; à moins d’avoir affaire à des esprits tordus, c’est vrai que pour différencier le vrai du faux, c’est aussi compliqué que  vouloir faire du ski au milieu du Sahara ! Pour autant avec résolution et encore un peu plus de courage, il faudra bien clouer le bec aux perroquets de la pensée unique qui passent en vedette sur les écrans de la boîte à blaireaux ! En faisant attention de ne pas les fournir en munitions. Éviter de prêter le flanc à la critique, c’est pour exemple, faire la différence entre un nœud et un camembert, bien que pouvant être coulant tous les deux…Fondamentalement,  ils n’ont rien en commun ! Le plus béotien des illettrés ne tombera pas dans le piège.

Sur les bancs de l’assemblée nationale, il semblerait que langue parlée ne soit plus celle de Molière ; particulièrement chez les grosses têtes de la politique ! Aussi s’ils se trouvent encore des gens à croire que pour faire bouger les lignes, il suffit de modifier les professions de foi et d’opter pour des postures interchangeables, il nous faut sans cesse dénoncer la supercherie et réaffirmer notre vision politique.

         Aujourd’hui, notre gouvernement, le parlement et l’ensemble les partis politiques s’accordent à dire que nous n’avons pas d’autres choix que d’avancer malgré les divergences d’idées et des choix antérieurs ! C’est du Coluche dans le texte quand il disait : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! Pour ma part je dirai que nous sommes dans la mouscaille et peu importe d’avancer ou de reculer, nous sommes entourés de merde ! Le temps de remettre en état le réseau de circulation ; pour un long terme . Il nous faut assainir le terrain pas à pas, dans l’unité d’action et l’élaboration collective du chemin à prendre résolument.

Nous avons un programme à disposition, il reste perfectible mais ça ne peut être le compromis en échange d’un fauteuil sous les lambris de la République !

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #à méditer

Bénis sont les saigneurs… Ou le seigneur ? C’est selon !!

À l’instar des humains qui ont de la religion, les animaux sont-ils, eux aussi, bénis des dieux ? Ont-ils un paradis à eux quelque part dans l’univers ? Parce que j’aime bien les bêtes ; surtout les cochons et les chevaux,  je me dis que c’est vraiment con pour eux de finir sur l’étal d’une boucherie et que cela serait justice qu’ils puissent continuer à se faire du lard dans l’au-delà , surtout les cochons! Quant aux chevaux, ils ont accompagné les hommes à la guerre, écorchés les flancs à tirer les canons et les chars à bancs avant de finir en charpie pour le bonheur des rapaces qui rôdent sur tous les champs de bataille ! Et puis les autres,  aussi appelés bêtes de somme, qui leur vie durant ont tiré la charrue pour les labours et la charrette pour la rentrée les foins ou de la moisson…Tout ça pour finir un jour en saucisson sec !

Je sais, je m’égare dans le sentimentalisme ! Faut que tout monde bouffe et pour ça il faut bien sacrifier un peu d’amour au profit des besoins et des envies ! Allez, haut les cœurs , ici-bas tout est permis pour bien vivre ; à condition de taire l’inavouable ! Et puis, le paradis ? Il existe peut-être que dans les livres ou dans la tête de celles et ceux qui pensent que rien n’est impossible !

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #billet d'humeur

Nous vivons dans un monde merveilleux ; déjà, on sait qu’on peut  vivre sans amour et sans le sou, et bien en écoutant le poste de radio, je sais que même pour un con dépourvu d’intelligence à sa naissance, tout espoir n’est pas perdu !  Tout ça grâce aux artifices de la technologie moderne. Tu as oublié qui tu es ? Où que tu habites ? Qu'il te faut soulever le couvercle de la cuvette des wc avant de faire tes besoins ?…Pas de problème, appuie sur un bouton ; tu seras renseigné : enfin peut être, si une lumière verte clignote , il n’y a vraiment rien à faire, à l’orange faut attendre tout n’est pas perdu, au rouge, une petite voix te dit de sortir ta carte bleue ! Alors là, si tu ne l’as pas en poche ; tu es comme l’enfant devant son sapin que le père Noël a oublié de visiter… un soir où il avait le droit de rêver !

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #le chant des sabots

 Il arrive parfois que notre esprit se laisse aller au vagabondage, il s’autorise des petits retours sur notre passé en plongeant dans l'océan des souvenirs, le laissant partir à la dérive; c'est moins fatigant que faire un cent mètres nage libre dans une piscine! Dans  Dans les années soixante, je fréquentais un petit bistrot de Bobigny. A cette époque; étant plus sportif qu’aujourd’hui, j'allais d'Aubervilliers au café des six marches à Bobigy en petites foulées!  Une heure pour l’aller et un peu plus pour le retour… les fois où mon frère Denis, ou mon ami Jo Moustache ne pouvaient pas me raccompagner à la pension de famille du dix huit de la rue Bisson  où je logeais. Soixante années et plus se sont écoulées et ce qui me revient en mémoire aujourd'hui, ce sont les soirées de discutions  avec mon ami Jo qui n’en finissaient pas ! Je crois que je lui dois ce goût du ‘bavardage’ qui irrite et provoque les gens peu enclins à prendre part aux conversations  considérant à tort qu’il 'vaut mieux se taire que de parler pour ne rien dire' ! Pour celles et ceux qui affirment que la parole est d’argent et que le silence est d’or , on peut aussi affirmer que la parole que l’on veut taire représente des intérêts soustraits à la recherche de la vérité ! On comprend mieux pourquoi et comment les richesses qui engendrent la misère et l’ignorance dans ce bas monde, sont entourées de tant de mystères ! Pour mon ami , la meilleure façon de percer le secret d’un mystère était de le démystifier en opposant la réalité du mythe à celle de la raison ! Je vous laisse imaginer la théâtralité de l’exercice intellectuel, dans l’ambiance enfumée d’un bistrot. Une assistance quelque peu avinée, composée de prolos, de bourgeois en goguette, de retraités,  de clients de passage, débattant sur le droit à la paresse ou sur les droits de l’homme, de la mission de civilisation de l’église en Afrique ou de la guerre d’Algérie qui n’en finissait pas ! Jacqueline, la tenancière des lieux veillait fermement sur la bonne tenue des tribuns d’occasion et de la tonalité des discussions ! Aussi,  quand elle le jugeait bon elle faisait savoir à l’assistance qu’on pouvait également parler de la pluie et du ciel bleu juste le temps de finir son verre avant.... de refaire le monde!

         Avec du recul et d’un peu plus de sagesse que je dois au cadencement des aiguilles de la grande horloge, je peux dire que ce temps passé à parler de tout et du contraire ; était une forme primaire d’éducation populaire. Elle restera pour moi une référence qui m’aura permis de grandir et de parfaire un savoir acquis sur les bancs de l’école communale. Ce que je retiens aussi de cette période d’apprentissage de la vie : c’est que pour plaire ou séduire dans la société, il ne faut pas renoncer à rester soi-même , ne serait-ce que par respect au principe d’égalité entre les humains. Ce n’est pas une chose facile quand l’ambition et l’orgueil dictent votre conduite. Ce n’est pas non plus le raisonnement philosophique professé aujourd'hui dans les écoles !  C’est plutôt le contraire où les maitres-mots sont : gagner c'est réussir, pour être le premier faut être le meilleur, et comme si cela ne suffisait pas, pour paraître il faut trôner sur la plus haute marche , briller à en faire pâlir le soleil ! Mon propos peut sembler être excessif , pourtant depuis la naissance de l’ère industrielle, selon une pensée dominante, le pouvoir et l’acquisition du savoir, est toujours la condition première pour gagner le ‘pain’ qui nous permet de vivre. Quant à réussir sa vie ? c’est une chose qui peut être considérée différemment, selon ses envies et son talent  c’est  concrétiser ses projets ; en agissant seul ou dans l’idée  du partage avec les autres en se gardant des situations conflictuelles entre nos  semblables. Vouloir toujours refaire le monde, malgré l'énormité de la tâche : c'est de mettre un coup de pelle au cul l'injustice comme le chantait Serge Kerval, avoir le droit de pisser dans le vent sur ton bateau et montrer ton cul à l'insolence ! Et puis... s’il m’était donné encore une fois, d’échanger sur le sujet avec mon ami Jo , il serait en accord avec moi pour dire que se tuer au travail pour gagner sa vie, est une idée à la con !

 [Les hommes] sont si enclins à la servitude, que, de peur de manquer à servir, ils se vendent les uns aux autres leur liberté. C'est ainsi que les jeunes sont esclaves des vieux, les pauvres des riches, les paysans des gentilshommes, les princes des monarques, et les monarques mêmes des lois qu'ils ont établies. Mais, avec tout cela, ces pauvres serfs ont si peur de manquer de maîtres, que […] ils se forgent des dieux de toutes parts […] et je crois même qu'ils se chatouillent des fausses espérances de l'immortalité, moins par l'horreur dont le non-être les effraie, que par la crainte qu'ils ont de n'avoir pas qui leur commande après la mort.

Cyrano De Bergerac (1619-1655) Histoire comique des États et Empires du soleil. Plaidoyer fait au parlement des oiseaux contre un animal accusé d’être homme !


 

    

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #mes chroniques

Une fois de plus le parti socialiste, à défaut de faire la révolution, a stoppé la marche vers le progrès social en se désolidarisant du NFP ! Alors trahison ou reniement ? Peut-être les deux mon Capitaine ! Après tout la remise en scène des vieilles gloires de la maison socialiste,  peut être considérée comme un juste retour aux valeurs fondamentales du PS ; qui plus est, s’opère de bonne grâce sous les auspices de la  Macronie en déliquescence, d’une partie de la droite en décomposition et d’une autre à la recherche d’un nouveau plan de conquêtes ! Tout cela sous le regard hilare de la fille de feu le  borgne en passe de réaliser le rêve du Front National ;  rebaptisé par pudibonderie, Rassemblement National!

 Aujourd’hui le palais Bourbon ne ressemble même plus à la cour de récréation de l’école primaire de mon enfance, où les querelles, les coups tordus de la créativité inventive  enfantine  cessaient dès le coup de sifflet de fin de récréation ! Une fois rentrés en classe, le travail, le bon ordre et le respect du lieu étaient sous l’autorité du maître d’école ! Maintenant c’est à croire que tout ce monde politique siégeant au Palais Bourbon, ait oublié les règles élémentaires de civilité alors qu’il a la charge de l’organisation du débat politique de la Nation ! Ne croyant pas aux serments incantatoires des bonimenteurs,  pas plus qu’à la venue de l’homme providentiel, il me paraît évident de prendre en main les outils qui s’offrent à moi pour que je puisse moi-même tracer ma route., et surtout de ne pas user le peu d’énergie qu’il reste en moi à échanger des noms d’oiseaux avec des malfaisants qui se fichent pas mal de ma personne ! 

         Sans préjuger sur l’avenir du NFP qui dépend surtout de celles et ceux de ses composantes qui ont fait le choix de le maintenir en vie, son combat à engager et gagner est celui de la bataille des idées,  la défense de son programme qui porte en lui un changement réel au niveau des orientations sociales et politiques ; ne serait-ce qu’en redonnant du sens aux débats de société et au respect de la démocratie ! Engager un bras de fer ; par médias interposés, avec des militants ne partageant pas une vision politique sur les grandes lignes d’un contenu programmatique, ne fait qu’ajouter de la confusion au désordre aux yeux de l’opinion publique ! Les réactions épidermiques rendent les justifications inaudibles et déstabilisent l’électorat historique de gauche ! Le sens de mon propos n’est qu’une contribution à une réflexion collective à inscrire sur le long terme car le chemin qui reste à faire est encore très long !  Laissons faire l’intelligence, partagée par un grand nombre, se prononcer sur qui a raison…. ou tort !

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #billet d'humeur

Censure et compromis

Deux sujets d’actualité qui donnent le tournis aux uns et le vertige aux autres ! Selon Voltaire, qui a écrit un jour : « que c’est le propre des censures violentes d’accréditer les opinions qu’elles attaquent » c’est là une preuve que ça cogite dur dans le landerneau de la représentation nationale ! Finalement ; la censure épargne les corbeaux et tourmente peu les colombes ; aussi parler de compromis est un doux euphémisme pour nous faire gober des œufs durs ou des patates chaudes !

Par contre les cons promis par le malaise ambiant au sein du NFP par des comportements démagogiques des socialistes en particulier, ont un bel avenir devant eux ! Plutôt que l’affrontement verbal, il faut se concentrer sur le fil conducteur du programme ! Nos contradicteurs permanents vont s’étrangler tous seuls devant l’opinion populaire qui va grandissante pour son programme !

 

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #mes chroniques

Une pensée que je retenais captive sans trop de raison ; à part celle de la considérer comme étant mienne, a profité de la force d’un vent de colère qui souffle en permanence dans ma tête pour s’envoler! Ce matin, en regard de l’actualité dominante, j’en suis à me demander si des êtres dépourvus de raison et contaminés par la même folie ne cohabitent pas dans le même asile où ils se font soigner par les mêmes charlatans !

         Est-ce grave docteur ? Serait-ce une épidémie ? Un phénomène nuisible et contagieux qui envahit la planète ? S’agissant du monde animal on parle d’épizootie,  pour monde végétal c’est une épiphytie ! Est-ce là de nouvelles facettes épidémiques qui convergent vers une destruction du règne animal et végétal sur notre terre ? Aurions-nous à combattre des forces du mal ; un ennemi qui demeurerait invisible , non pas par stratégie mais parce que celles et ceux qui ont pour devoir et responsabilité de le démasquer et lui déclarer la guerre ferment les yeux sur une réalité pourtant évidente depuis déjà très longtemps ! Certes la guerre est la pire des solutions envisageables, encore que ? Elle peut faire figure de cache-sexe ne serait-ce que pour faire diversion, en occurrence quand il s’agit de mener une guerre économique entre les nations pour réaliser des profits énormes. Le schéma d’évolution est très simple : les industries d’armement prospèrent, sont bien cotées en Bourse, ne connaissent pas de conflits sociaux ! Des structures vitales pour les pays sont dévastées. En sortie de guerre il faut tout reconstruire, rouvrir les portes du marché au gré du système économique mondialisé !

         Quand vient l’heure de comptabiliser toutes les victimes expiatoires d’une barbarie légitimée par la guerre et l’emprise des intégrismes religieux de tout bord , que vaut cette dichotomie macabre sur l’échelle des bons sentiments ? Le cadavre d’un enfant dans les ruines de Gaza aurait-il moins de valeur que l’image du malheur des familles d’enfants pris en otage par des forces guidées par des fanatiques religieux faisant peu cas des valeurs humanistes !  Aucun paradis dans l’au-delà , aucun dieu, aucune religion, ne peut justifier les crimes commis en leur nom sur notre terre. Loin de moi l’idée de contredire le droit de croire, ou de ne pas croire, je dis simplement que le fait religieux est une réalité historique et l’expression de sa foi est une réponse à une question intime posée à soi-même.

         Concernant notre pays, J’ai toujours du mal d’imaginer l’influence des religions sur les couches sociales les plus exploitées et culturellement les plus défavorisées ! Les valeurs fondamentales de la Laïcité devaient ouvrir des portes sur le savoir et faire reculer l’ignorance en promouvant l’éducation populaire permanente dans la société. Hélas les promesses du temps des semailles ne garantissent pas toujours de bonnes moissons ! Maintenant en France, pour qui pose un regard lucide sur la période historique de la séparation de l’église et de l’état, l’adoption de la loi résultait d’un nombre de compromis sur les bancs de l’assemblée nationale ; Les débats furent très houleux et pas forcément à la hauteur des enjeux ! Aujourd’hui avec le recul on peut se forger une opinion sur l’idée-force et les valeurs de la Laïcité sans sombrer dans des débats stériles alimentés par ses détracteurs historiques et puis les autres ; celles et ceux qui ont pour unique pensée : la marchandisation de l’éducation,  de la culture ; enfin… tous les secteurs d’activité qui créent des liens indispensables pour le vivre ensemble !

         En regard de l’actualité internationale sur le sujet, nous pouvons mesurer le chemin qu’il reste à faire pour que le fait religieux ne soit plus un sujet de discorde dès lors qu’il ne prévaut pas sur la liberté d’opinion ! C’est une pensée à faire cheminer et ranger au rayon des grandes utopies positives pour des siècles à venir ! Au temps présent, c’est un leurre de croire que l’évolution de la laïcité devrait s’adapter à celle de la société. En ces termes, c’est laisser dire qu’elle dépend autant de l’emprise des religions sur les consciences que des choix politiques des pouvoirs en place ! Est-ce par faiblesse intellectuelle de la bien-pensance que le monde politique s’embourbe dans la polémique et demande sa mise à jour sous prétexte d’apaiser les tensions grandissantes dans l’opinion ? Les bonnes questions à se poser ne seraient-elles pas   :

         a) Les principes fondateurs de la Laïcité sont-ils toujours en corrélation avec la mission régalienne de la République : à savoir « l’école publique, obligatoire, Laïque et gratuite » ?  

         b) De quoi souffre le service d’éducation national, du manque de moyens pour l’accomplissement de sa mission ? Du non-respect des principes de laïcité ? ou des difficultés pour les imposer dans tous les établissements scolaires ?

         c) Le président de la république, le gouvernement, le parlement, sont-ils garants du respect de la constitution et de l’application de la loi  dans tous les établissements inhérents à la mission du service public ? 

         d) La République étant déclarée « Laïque une et indivisible » est-il normal de considérer un représentant des églises comme un ayant droit de contestation sur les fondements de la Laïcité ?

         Tous les extrémismes se nourrissent de la misère sociale et de l’ignorance culturelle. À l’instar du libéralisme triomphant, décomplexé de voir s’écrouler le socle des valeurs universelles de l’humanité, l’extrémiste ne craint pas de passer dans un nouveau monde en sacrifiant la paix sociale sur terre !  Aujourd’hui ces mouvements ont une voie royale qui s’ouvre à eux. Alors que les débats de société qui font la une des mass médias, portent plus sur des querelles de clocher que sur des contenus politiques inhérents aux débats d’intérêts communs, il suffit aux intégristes de se concentrer sur des pratiques religieuses monothéistes qui, à défaut d’être contestables pour certains, demeurent quand même d’un autre temps ! Un signe des temps sans doute ; celui de la pensée unique, fer de lance de l’économie de marché, de l’ambition politique des morts vivants, des apprentis dictateurs, des fous de dieu et plus grave encore l’intérêt et la place réservée aux docteurs Folamour de la terre

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