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 c'est à dire

c'est à dire

un autre regard....une expression libre , le débat citoyen, l'éducation populaire et permanente

Publié le par André Hervé
Publié dans : #pensée presque philosophique

Le temps passé n’est plus, l’autre encore n’est pas venu, et le présent languit entre vie et trépas ; Bref, la mort et la vie en tout temps sont semblables. (Jean-Baptiste Chassinet le mépris de la vie)

Avons-nous une préférence quant au passage de vie à trépas ? Voilà un sujet qu’on aborde intérieurement dans les temps de solitude et de doute sur notre propre existence, un tête à tête avec soi-même sur le sens principal de la vanité et la volonté d’aller au bout du chemin !

Ce trépas qui selon Voltaire : « est un bien qui finit nos misères. Mais quand nous sortirons de ce passage affreux, qui de nous prétendra mériter d’être heureux ? » (Poème sur le désastre de Lisbonne).

Bien que reconnaissant la mort comme un bien qui met fin aux misères, Voltaire laisse planer le doute en taisant l’injustice dans la course au mérite vers un autre monde ! Cela dit ne nous fions pas aux apparences ! Écoutons-les (confessions) de Jean-Jacques Rousseau : « Voltaire, en paraissant toujours croire en Dieu, n’a réellement jamais cru qu’au diable, puisque son Dieu prétendu n’est qu’un être malfaisant qui, selon lui, ne prend de plaisir qu’à nuire » ! à qui et à quoi faire confiance ? Heureusement qu’il nous reste le droit de choisir nos idoles iconiques, et puis la mort est un sujet trop sérieux pour le conjuguer à tous les temps ! faut-il mieux mourir de rire que d’ennui ? De faim que d’indigestion ? Quels qu’en soit la cause et l’effet : quand on est mort, on est mort !  

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