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 c'est à dire

c'est à dire

un autre regard....une expression libre , le débat citoyen, l'éducation populaire et permanente

Publié le par Hervé André
Publié dans : #billet d'humeur

Un crime contre l’humanité se propage dans l’indifférence (ou presque) des nations ! Cette cacophonie pour qualifier l’horreur absolue est indécente, indigne ! En regard de l’histoire commune des nations et  le prix d'un lourd tribut payé pour le droit à la liberté et de vivre dans la paix :  « c’est un retour à la barbarie, un renoncement aux valeurs universelles humaines que rien ne peut justifier ; à part le mensonge fait aux peuples par les institutions internationales dont la vocation est d’assurer la paix universelle, la reconnaissance du droit des nations et le respect de la déclaration universelle des droits de l’homme ! »

         Assis devant ma machine je ne changerai pas l’ordre des choses, je ne peux que crier mon indignation dans le vent et en silence puisqu’il m’est interdit de manifester ma colère dans la rue ! Alors que les bruits des bottes résonnent aux quatre coins de la planète, ils se trouvent des gouvernements qui engagent leur peuple sur le chemin de la déraison ; au nom de qui ? Pour défendre quoi ? En tant que citoyen du monde je pose la question : A qui profite le crime ?

         Je réaffirme une fois encore que La démocratie ne marche pas au son du canon, pas plus qu’elle ne grandit à l’ombre des drapeaux ! La guerre est un crime contre l’humanité ; parler de crimes de guerre c’est admettre que la guerre est une éventualité à laquelle nul ne peut échapper. Les enfants morts sous les bombes, dans les ruines d’Israël, de Gaza ou d’ailleurs, ne connaîtront jamais la paix ! Maudit soit la guerre

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #billet d'humeur

La démocratie ne marche pas au son du canon, pas plus qu’elle ne grandit à l’ombre des drapeaux ! La guerre est un crime contre l’humanité ; parler de crimes de guerre c’est admettre que la guerre est une éventualité à laquelle nul ne peut échapper. Les enfants morts sous les bombes, dans les ruines d’Israël ou de Gaza ne connaîtront jamais la paix !

J’aime le style de ces histoires, c’est celui du peuple, il est rempli de pléonasmes et ne laisse jamais passer le nom d’une chose horrible sans nous apprendre qu’elle est horrible !

 Henri Beyle dit  Stendhal  (1783-1842)

 

 

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #mes chroniques

Je me souviens qu’à l’école communale nous avions droit à la ‘leçon de choses’ deux fois par semaine. Monsieur Pasco notre instituteur, finissait toujours son cours en nous demandant si tout le monde avait bien compris. Si plusieurs mains se levaient pour dire non, il reprenait la leçon la semaine d’après ! À part les cas désespérés, tout le monde finissait par comprendre les explications du maître d’école. Monsieur Pasco est parti faire l’école sur une autre planète ; que penserait-il de la valeur travail ? Quelle explication donnerait-il à ses élèves ? Je crois que sa première réponse serait celle qu’il nous donnait quand notre parler s’apparentait au baragouinage : « j’ai du mal à répondre à une question quand elle ne m’est pas posée en bon français » !

         Charlemagne qui en plus de favoriser l’extension des privilèges accordés aux marchands et à la noblesse, a inventé l’école ! Rendons grâce à l’empereur qui avait compris que l’instruction et l’acquisition du savoir, pouvaient lui être aussi utiles que son armée pour dominer et régner sur son peuple. En fondant une école destinée à la formation d’un corps de fonctionnaires et de l’élite aristocratique sur laquelle il voulait s’appuyer pour diriger son empire. L’empereur à la barbe fleurie mérite-t-il autant d’éloge pour avoir « inventé » l’école ? C’est aux historiens d’apporter leur éclairage sur la question ; pour ma part je mesure tout le sens des paroles de Monsieur Pasco quand il nous disait que sa mission n’était pas de faire de nous des savants mais de nous donner les moyens de comprendre ce qui était écrit dans les livres ; avant d’aborder ce que la vie nous réservait.

         De caractère optimiste et vivant d’un salaire différé que je perçois dans la satisfaction du devoir accompli, je demeure dans l’attente des bonnes et des mauvaises surprises. Alors je trouve inquiétant que notre Président et sa cour viennent nous parler de Valeur et Travail alors qu’ils ont détruit le code du travail dans les grandes lignes ! C’est comme si un arracheur de dent venait nous faire la publicité d’un produit miracle pour soins de bouche !

         L’origine du mot travail vient du latin ‘tripalium’ qui désignait un instrument de torture. Dans ‘Candide ou l’optimisme’ Voltaire ; homme d’esprit s’il en est, a une définition quelque peu surprenante du travail quand il dit : « travailler évite à l’homme de s’ennuyer ou de sombrer dans le vice et le besoin et ; que le travail est utile à l’homme même s’il est parfois difficile ou pénible » . Malgré l’ambiguïté du propos, la corrélation du vice et des besoins demeure un bon sujet pour bâtir la trame d’un roman où se percutent les rêves de vie de château d’une jeunesse désœuvrée et toute la misère du monde. « Vivre sans travail, c’est vivre comme un paria, sans revenu, se retrouver dans l’incapacité de subvenir aux besoins élémentaires d’existence pour lui-même et les siens ». Cette condition de vie condamne l’individu à vivre dans le dénuement et le contraint à un comportement que la morale réprouve, à savoir : la mendicité, le vol, la violence et la dégradation du bien d’autrui ! L’œuvre de Voltaire est un conte philosophique publié en 1759, ses principaux thèmes sont : le bonheur, la justice, l’ordre du monde et la politique. Voltaire ne s’attarde pas sur les conditions de travail ni sur les souffrances engendrées par les tâches qu’il impose aux protagonistes de son roman. Pour eux, dans son esprit, c’était le prix à payer pour accéder à la plénitude. Le roman de Voltaire,  selon ma pensée, aurait pu s’intituler « ode aux bienfaits du travail » ! L’association du vice et des besoins avec celle de la pauvreté et du vice, mérite une explication de texte. La magie et la force des mots suscitent des réactions différentes selon l’angle de vue du lecteur. Pour ma part, sans trahir l’esprit voltairien, je retiens en conclusion que « les besoins inhérents à l’oisiveté et la luxure peuvent conduire à la ruine et condamner celles et ceux qui s’y adonnent à la pauvreté ! Autant le vice est  considéré par les églises comme le péché qui mène aux portes de l’enfer, une vie dissolue n’est rien d’autre qu’une conduite que les puristes réprouvent ! Deux siècles et demi plus tard, les gardiens de la moralité bourgeoise ; ‘façon vieille France’, maintiennent cette idée de l’utilité du travail pour le bien-être du genre humain ! Certes la grande majorité d’individus est dépendante du travail : « il y a ceux qui en vivent, ceux qui en meurent et puis il y a ceux qui vivent grâce au travail des autres ! Mais c’est là une organisation sociale qui perdure depuis l’âge de pierre !

          Revenons sur la valeur travail ! Si depuis l’abolition de l’esclavage, l’idée que toute peine mérite salaire est ancrée dans les têtes de toutes les couches sociales, il n’en demeure pas moins que les individus sans travail, les pauvres, les accidentés-es de la vie, les travailleurs sous-payés, sont toujours pointés du doigt !  Tous les élans du cœur et les gestes de solidarité qui leur sont accordés font l’objet de débats controversés par l’opinion publique et la caste politique. L’ordre des choses qui prime encore aujourd’hui, : « c’est toujours aux plus pauvres de faire les plus grands efforts et si possible sans faire de bruit. » Tout le monde est à même d’établir un constat sur la question. Le sujet tourne en boucle à l’Assemblée Nationale mais reste en suspension car les débats prioritaires portent plus sur la nature et la couleur du sexe des anges  que sur le respect des principes fondamentaux de notre République. Il n’y a pas de solutions miracles pour faire bouger les lignes dit-on ; c’est vrai, mais c’est encore plus vrai quand on n’en cherche pas ! Si on comptait le temps consacré à la recherche de la virgule mal placée qui alimente les polémiques lors des joutes oratoires qui se succèdent au pupitre, on aurait des surprises, et selon la maxime qui dit que le temps c’est de l’argent, on pourrait alors dire légalement qu’il y en a qui sont payés à ne rien faire !  Il y a aussi une nouvelle méthode qui tend à se généraliser ; le principe est simple : en réponse des questions au gouvernement, son représentant ne répond en rien au questionnement mais suscite un nouveau débat en introduisant une formulation différente de la question posée ! La séquence sur la loi travail est un cas d’école pour les observateurs.

         La valeur travail c’est quoi au juste ? Un nouveau concept abstrait ou un élément de langage opératoire employé par des spécialistes en communication ? Est-ce un critère de revalorisation pour celles et ceux qui ; en quête de reconnaissance revendiquent un statut particulier dans notre société ? Ou bien serait-ce une unité de mesure artificielle pour nous faire oublier la réalité de plus en plus complexe du monde du travail confronté aux exigences des règles ; non négociables, de l’économie de marché mondialisée. Adam Smith, économiste écossais du dix-huitième siècle, considéré comme étant un des pères du libéralisme en Europe, définit la valeur travail comme étant un concept d’économie : «   le travail est créateur de richesses, il donne de la valeur aux biens créer » ! Il faut être grand spécialiste de la lecture entre les lignes pour suivre ce raisonnement ! Une bouillie littéraire pour éluder la question sociale sur les conditions d’existence de celles et ceux qui n’ont pas d’autre choix que de travailler en vendant leur force de travail !

         Avec l’arrivée du numérique, de l’intelligence artificielle et de la robotisation, les besoins en personnel sont revus à la baisse. Il est aussi plus difficile d’affirmer que les travailleurs sont les seuls créateurs de richesses. Même si dans l’absolu ; la définition du statut de prolétaire demeure,  les caractéristiques du prolétariat ont évolué ; dans quelle case doit-on classer les employés-es des start-up et de l’auto entreprise ? Pour des raisons multiples, voire contradictoires,  une catégorie de gens a opté pour un système de « libre entreprise », idée-force du libéralisme ! Si le recours à ce système enchante les chantres du capitalisme, c’est surtout parce qu’il ouvre des portes sur un nouveau modèle de socialisation C’est là ; un bouleversement au niveau des modes de production et des conditions de travail qui va changer les rapports humains dans le monde du travail ! Sans préjuger de l’évolution des start-up, du télétravail, pas plus que des conséquences et des avantages qui peuvent en découler, on peut d’ores et déjà parier que cette pratique touchera tous les secteurs d’activité. Faut espérer que les organisations syndicales posent un regard attentif sur la question et tiendront compte des avis et des réactions des personnels d’entreprises, car n’en doutons pas, « il y a du pour et du contre » ! Le bien-être au travail est une revendication assumée chez les jeunes, à l’instar des courtes siestes d’après déjeuner, les séances de décontraction sur le temps de travail sont une idée qui se développe ; ce genre de demande reçoit très souvent un avis favorable des directions d’entreprises. Il est difficile d’évaluer l’impact de ces nouvelles données au niveau de l’organisation du travail, mais négliger de les prendre en considération serait une erreur autant qu’une faute car le quotidien des gens sur leurs lieux de travail doit devenir une préoccupation majeure et un souci permanent !

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #mes chroniques

Un match de football c’est l’affrontement entre deux équipes, composées de onze joueurs chacune, ayant un même objectif, à savoir : sortir vainqueurs de la compétition avec la satisfaction d’avoir honoré les couleurs de son camp ! Partant du principe que les joueurs d’une même équipe sont partenaires au sens propre, objectivement cela ne fait pas d’eux des partenaires de l’équipe adverse, malgré leurs objectifs communs. 

            Partenaires sociaux : voilà une formulation qui peut être interprétée et semer la confusion dans les esprits. Quand j’entends parler de partenaires sociaux pour qualifier les rencontres officielles entre syndicats et patronat ça me met mal à l’aise ! De même que l’utilisation du nom de collaborateur pour désigner les organisations syndicales et le personnel d’entreprise. Nonobstant le rappel à des sentiments douloureux, l’implication des personnels n’étant pas de même nature et comportant des différences selon le but et les objectifs d’entreprises, les bases de discussion sont souvent inaudibles et défavorables pour l’harmonie inhérente au respect de la place des uns et des autres dans l’entreprise !

            La langue française est suffisamment riche pour trouver une formulation adéquate pour l’objectivité et la clarté d’un texte d’information. Pour ma part je revendique mon appartenance à la FI et je crois que pour l’adhésion d’un plus grand nombre aux valeurs qui nous sont chères, il nous faudra à un moment mettre de côté  les discours aux phrases toutes faites , les copiés-collés de paroles hors texte, les polémiques créées pour paraître et faire le buzz, car le procédé ne concourent pas à gagner la bataille des idées et n'est pas en phase avec le programme de l’Avenir en Commun. Dans un contexte où les mass media concentrent ses critiques sur les réseaux sociaux en alertant l’opinion publique de se garder du vrai du faux. Ce style de ‘vous à moi’ pour la crédibilité et masquer une relation interactionnelle avec le pouvoir en place doit être dénoncé politiquement lors des diffusions de talk-show où les animateurs jouent aux journalistes et les invités-es ‘aux témoins crédibles’ ! Autrefois pour ce faire, au temps ancien de la radio il y avait le  « club des chansonniers » le contenu de l’émission ne manquait pas de critiques à l’encontre du monde politique mais elles étaient lancées sur les ondes sur l’air des chansons populaires de l’époque ! Les artistes avaient du talent et n’avaient pas besoin de ‘faire valoir’ pour faire passer un message.

            Alors que la concentration des titres remet insidieusement le pluralisme et la liberté de la presse en question, indépendamment des sensibilités politiques des uns et des autres, la voix du peuple doit se faire entendre car la démocratie et les valeurs fondamentales républicaines sont sur le reculoir de l’histoire !  

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #mes chroniques

Si le monde est plein d’erreurs, c’est qu’il est plein de scélérats prédicateurs du mensonge ; mais en prêchant le mensonge ils font à leurs dupes l’éloge de la vérité, mais leurs dupes n’embrassent le mensonge qui leur est prêché que sous le nom de la vérité.       Citation : Denis Diderot (page contre un tyran)

         Mon côté voyeur fait qu’il m’arrive parfois de me faire mal à la tête quand je pousse la curiosité de regarder le monde politico-médiatique qui s’affiche dans la boîte à blaireaux ! Malgré une programmation éclectique quant aux sujets mis en scène, on assiste à un spectacle affligeant ! Les comédiens-nes sont pathétiques , la musicalité est univoque et le ton péremptoire. Malgré quelques bons mots des idiots utiles qui sont là parce qu’il faut bien bouffer, on se prend à regretter le temps où la télévision nous invitait au ‘théâtre ce soir’ !

         Plus sérieusement je m’interroge aujourd’hui sur ce qu’il reste du cercle vertueux de la liberté de la presse et de la liberté de penser. Avec la disparition du système de distribution de la presse écrite qui garantissait l’égalité dans le traitement des titres et la montée en puissance du numérique, plus la concentration des titres, parler de pluralisme de la presse est une farce ! Aussi je refuse de faire partie de celles et ceux qui se laissent abuser par de mauvais cabotins qui parlent souvent beaucoup pour ne rien dire, à part servir la soupe à une oligarchie qui ,  au nom de la liberté de la presse,  a usurpé le titre de mission de service public !

         L’information objective, la vulgarisation de la culture , les évolutions et la socialisation des sciences techniques et humaines,  les conséquences sociétales qui en découlent dépendent des marchands du temple ; autrement dit : « des tenants et aboutissants de l’économie de marché » qui ont pour dénominateur commun le libéralisme international débridé, autrefois appelé : Capitalisme ! Les grands débats sur les enjeux de société sont phagocytés par des oligarques qui tirent les ficelles des marionnettes qui s’agitent sur les castelets où se décide tout ce qui s’achète et se vend et imposent leurs règles aux nations. C’est là un jeu mortifère qui met en péril la démocratie et le choix des peuples à se prononcer sur des différends modèles de société. Ils tirent profit des fléaux interplanétaires que sont les guerres, les catastrophes naturelles, les pandémies, de flux migratoire des populations en détresse .

         Les confrontations idéologiques entre l’est et l’ouest appartiennent à l’histoire. Aujourd’hui la lecture de la nouvelle carte géopolitique de la planète est devenue plus complexe que dans les années d’après-guerre. Maintenant quand on a dit ça, cela ne veut pas dire que le passé c’est le passé et que le moment est venu de penser à autre chose ! Le ‘Grand Soir’, dans sa formulation populaire n’aura été qu’une métaphore laissée aujourd’hui à l’appréciation des penseurs, profs de philo et autres prédicateurs en service sur l’info en continu  ! Tout ça pour faire rentrer dans les crânes qu’il ne sert à rien de rêver de partage et   d’humanité :  « le temps des grandes utopies est révolu » et comme disait ma grand-mère  : faut bien vivre avec son temps !  Pour qui a connu l’avènement des congés payés, de la sécurité sociale, enfin , toutes ces conquêtes sociales que la bourgeoisie considérait comme étant utopiques, la pilule est amère ! À défaut d’avoir connu le grand soir, on a toujours le droit de rêver d’un monde meilleur et le devoir moral de se battre pour plus de justice sociale , pour la paix et la fraternité entre tous les peuples, pour la reconquête des acquis sociaux spoliés par un système ayant le profit pour unique élément moteur.

         La mise en œuvre du programme du Conseil National de la Résistance a permis, outre les avancées sociales, la reconstruction du pays et le retour aux valeurs républicaines et du pluralisme dans la presse d’information . Pendant plusieurs décennies, tous les secteurs économiques ont connu la prospérité . Grâce aux fortes mobilisations unitaires du mouvement syndical, des droits nouveaux sont concédés à la classe ouvrière. Sur le plateau de la balance, la lutte des classes penchait du bon côté ! Hélas l’espoir naissant dort aujourd’hui dans le caveau des illusions perdues ! Malgré tout, le bond en avant des forces de progrès est inscrit dans l’histoire de la classe ouvrière. Le souvenir de cette période reste ancré dans la mémoire collective ; plus particulièrement chez celles et ceux qui ne renoncent pas et revendiquent le droit de vivre dignement, de donner du sens à leur existence, de vivre en harmonie avec leurs semblables et l’environnement ; ces gens le font savoir ! La séquence des Gilets Jaunes en est l’illustration ! Mais qui les entend ? les écoute ? les comprend ? C’est vrai que leur méthode d’intervention ne rentre pas toujours dans le schéma classique du cheminement des revendications. Les rassemblements spontanés, souvent de façon désordonnée, ont un point commun : « celui de s’approprier et mettre en débat un questionnement fondamental d’une société qui n’est plus en phase avec les principes fondateurs de notre République ! »

         On entend bien à ‘gauche’ des voix s’élever et appeler à combattre la politique générale du gouvernement du président Macron. À bien les écouter il y en aurait même certaines qui avancent avoir la solution, mais au préalable, il faut se mettre d’accord sur le ‘pourquoi’ avant de se prononcer sur le ‘comment’ ! À l’aube de ce jour du 16 octobre , à l’heure où les condamnés vont à la potence, la question de savoir, avec ‘qui’ est à l’ordre du jour sur les réseaux sociaux. Voilà une nouvelle qui laisse présager d’un débat de fond à gauche et un nouveau numéro de la série Radiococo, vous parle ….et vous ment !

         À l’heure où des hommes, des femmes, des enfants meurent ici et là assassinés , victimes de la folie meurtrière d’individus qui sont la honte du genre humain, le sujet de discorde qui prime à l’Assemblée Nationale et qui vise Jean Luc Mélenchon est d’ordre sémantique ! Que la droite et les poudrés de la cour du roi se saisissent du vent d’un pet de nonne pour demander l’évacuation de la salle ; pourquoi pas , le ridicule ne tue pas ! Par contre que la gauche en arrive à faire exploser l’édifice qui abrite ses élus-es pour la même raison , ça dépasse l’entendement ! La presse satirique a de la matière première pour un bon bout de temps .

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