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 c'est à dire

c'est à dire

un autre regard....une expression libre , le débat citoyen, l'éducation populaire et permanente

Publié le par Hervé André
Publié dans : #billet d'humeur

Braves gens je ne suis qu’une idée et viens d’aussi loin que vous venez. Avec vous j’ai voyagé à pied, à cheval et en voiture à la recherche du graal ; une quête bien difficile il est vrai !   Après un long périple, au gré des aléas de l’histoire et des découvertes, vous avez délaissé les cavernes et laissé vos habits en peau de bête sur le bord du chemin qui menait vers une civilisation plus humaine, plus universaliste ! De génération en génération vous avez semé les graines du savoir et du vivre ensemble. Vous avez labouré des friches, creusé des galeries en sous-sol pour trouver de l’or, du charbon et de l’acier. Après avoir forgé l’acier, vous avez fait des outils pour en extraire toujours plus ; mais aussi, des canons pour défendre un monde nouveau en pleine mutation.  Beaucoup d’entre vous ont osé l’idée du partage de la richesse,  des biens communs que sont l’air, l’eau, de l’espace naturelle des forêts et des océans ! Vous avez refusé et combattu la domination de tous les totems religieux ! Vous avez opposé la découverte et l’éducation à l’obscurantisme et l’ignorance, gravé dans le marbre les principes de Laïcité et de liberté de conscience !

         Que valent aujourd’hui toutes ces luttes pour l’humanité ? Des icônes pour le musée de l’histoire ? Auriez-vous décapité le pouvoir absolu de la tyrannie ; voilà plusieurs siècles, pour aujourd’hui, remettre en cause les principes du Peuple Souverain ? Moi qui ne suis qu’une idée, corollaire ou l’enfant naturel qui renforce la pensée, force m’est de constater que la France est devenue le royaume de l’Absurdie ; avec son roi Ubu entouré de bouffons avaleurs de sabres et de couleuvres ; c’est selon le spectacle à l’affiche de la commedia dell’arte !

 

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #le chant des sabots

Ma mère, voilà 80 ans qu’en me donnant la vie, tu as entendu mes premiers cris et vu mon premier sourire, mes premières grimaces ! Merci de m’avoir donné ce qu’il y avait en toi de meilleur. Ce soir mon cœur se perd en souvenirs, mais quand ma solitude devient un fardeau, ton sourire me revient et le plus laid devient plus beau ! Quand tout en moi devient vieux alors qu’hier je n’étais qu’un enfant, quand la nuit s’apprête à passer devant mes yeux, mon tourment devient une tendre obsession car je pense toujours à toi Maman !! 

Le treize janvier 1944 n’est pas un jour comme les autres, non pas à cause du treize qui, parait-il est un chiffre porte-bonheur ; Le mois de janvier n’y est pour rien non plus . Quant à l’année 1944, l’histoire retiendra surtout les cortèges de deuils et de misères et cette guerre qui n’en finissait pas. Si cette date revêt un caractère particulier pour moi, c’est qu’elle correspond au jour que j’ai choisi pour venir au monde . Quand je dis choisi, j’exagère peut-être un peu, les lois naturelles de l’évolution des espèces sont certainement pour quelque chose. 

Cela, c’est passé à Bellevue, un petit village qui avait la particularité de contenir qu’une seule maison . Une petite chaumière, protégée des vents d’ouest par un rideau de chênes et de cerisiers.  Un poirier immense, planté au milieu de la cour  recouvrait de son ombre protectrice la chaumière les jours de grand soleil . En ce jour du 13 janvier 1944, malgré sa nudité, il conserve belle allure et pour l’heure sert d’appui au vélo de la sage-femme appelée pour délivrer ma mère de l’enfant qui allait naître .Comment ne pas avoir une petite pensée pour Léa qui fût la première à accueillir dans ses mains ; tant et tant d’enfants de Naizin !  

 

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Publié le par Hervé André
Publié dans : #billet d'humeur

Alors que les enfants du peuple élu ont mis leur destin dans les mains d’une engeance idéologique qui ne cesse de renaître aux quatre coins de la planète, une chape de plomb impose le silence sur un génocide qui ne dit pas son nom et sur l’évidence même du crime contre l’humanité qui se perpétue encore et encore ! Le concert des nations est inaudible , l’hymne à la liberté n’est plus qu’une bouffonnerie. Quand il ne restera plus rien de la prison à ciel ouvert de Gaza, que l’odeur putride des cadavres aura été dissipée par les vents et que les chiens en auront fini avec les os blanchis d’un peuple assassiné, le capitalisme reprendra ses droits sur les traités de moralité et il va falloir reconstruire !! Ceux qui prétendent que le crime ne paie pas en seront pour leurs frais…Une fois de plus !!

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