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 c'est à dire

c'est à dire

un autre regard....une expression libre , le débat citoyen, l'éducation populaire et permanente

Publié le par André Hervé
Publié dans : #pensées matinales

Ah si j’avais des sous ! Combien de fois avons-nous entendu ces mots ? Avoir  des sous  tourne parfois à l’obsession ! Est-ce par envie ? Par besoin ? Allez savoir ! Nonobstant que l’envie est parfois un besoin naturel auquel nul ne peut se soustraire, nos besoins et nos envies font les choux gras de ceux qui ne vivent que pour les sous !

Quand ils ne sont pas monnaie sonnante et trébuchante, les sous contribuent à l’enrichissement du langage et autorisent bien des raccourcis utilisés par les journalistes pour décrire des personnages en situation de responsabilité, intellos, artistes et autres. Le plus souvent utilisé est : sous-pression, qui selon la définition du dictionnaire est « un nom féminin, inférieur à la normale ! » Pour le coup je comprends mieux pourquoi certains politiques, sportifs, intellos et autres, ont tant de mal avec notre belle langue française. Voilà sans doute la raison pourquoi ils utilisent une langue inaccessible au commun des mortels !

De tous les sous que je préfère c’est quand ils sont sous-entendus. Avec eux on peut imaginer le pire et le meilleur en donnant libre cours à l’interprétation. Exemple : quand on dit j’ai froid, cela laisse sous-entendre qu’il ne fait pas chaud mais ça ne veut pas dire pour autant que le soleil ne brille pas ; c’est parce que tu travailles dans une chambre froide !

Le soleil brille, dehors il fait chaud, tu as un boulot qui te rapporte des sous, c’est que du bonheur ; à condition bien sûr de supporter le froid et d’aimer le boulot ! Dans le cas contraire faut se faire à l’idée que même avec des sous le bonheur peut être imparfait.

Autre hypothèse, le soleil ne brille pas, il fait froid, tu n’as pas de boulot, tu es sans le sou….Alors là tu es vraiment dans la merde !

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #billet d'humeur

Hier 23 février Sa Majesté Macaron premier a honoré de sa présence le salon de l’agriculture. Alors que la paysannerie française est au désespoir, des exploitants agricoles présents dans l’antre de la production intensif et du marché libre et non faussé, ont apprécié les tribulations du Président bonimenteur ! Quel contraste avec l’extérieur où des manants mal intentionnés persistent à commettre des exactions qui à coup sûr, conduisent le Pays à la ruine en portant atteinte aux valeurs fondamentales de la République. Oh il y a bien eu quelques sifflets lors de son entrée triomphale, enfin paraît-il parce que les centaines de caméras de la boîte à blaireau en n’ont pas fait état ! L’heure était à la rencontre avec le Président prophète venu là pour porter la bonne parole et faire part de ses intentions aussi, le ton devait être solennel et l’auditoire bien intentionné. Toujours est-il qu’on a vécu un grand évènement médiatique à la hauteur des chaînes de l’info continu qui pour l’occasion, ont inventé le reportage d’un débat par l’image sans son et le jeu de questions sans réponses ; à part les dires du prophète qui fait abstraction du temps présent et qui promet un avenir meilleur à qui veut encore l’écouter et croire en sa parole. Il faut reconnaître que le bougre a un certain talent pour capter l’attention ! Aidé dans sa démarche par une presse acquise à sa vision libérale de la chose économique, il ne craint rien et dépasse la frontière du ridicule et de la provocation comme aucun Président n’a osé le faire jusqu’ici ; pour preuve cette séquence au salon où un pauvre bougre lui fait part de son vécu, l’opération de communication où, il rajoute l’humiliation à la détresse. Qui peut croire à cette mascarade ? C’est un cas d’école du bidonnage de l’info par l’image ! Quel manque de dignité pour un Président dégoulinant de fausse compassion pour un malheureux au salon alors qu’ils sont des milliers dehors depuis trois mois à exiger le droit de vivre dignement. Le monde agricole mérite mieux que de servir de tremplin au débat politicien de notre président, qui au demeurant, n’apporte que des promesses qu’il ne pourra pas tenir sans l’accord du carcan des directives de Bruxelles . 

Jules Romains a fait dire au docteur Knock que « tout bien portant est un malade qui s’ignore » Le Président Macron veut nous faire croire que tout malade est un bien portant qui s’ignore !

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #mes chroniques

Un vent de protestation souffle sur le pays depuis trois mois. De fil en aiguille le mouvement de protestations des gilets jaunes s’est installé et transformé en force de contestation. L’ampleur du mouvement a porté un rude coup à notre président et sa majorité, le plus dur étant de voir une population qui avait oublié le chemin des urnes s’organiser ou porter son soutien à cette lutte pour le moins originale ! Les GJ ont également pris de court les partis politiques et les organisations syndicales fidèles aux convenances coutumières.

Sans préjuger de quoi demain sera fait, les GJ ont ouvert un chantier citoyen à l’échelle du pays en mettant la démocratie participative au centre des débats. Leur défiance à l’égard des partis politiques et des syndicats a eu pour conséquence une volonté farouche de rester maître de leur destin et de rejeter toutes formes de récupérations à des fins politiciennes. La méthode vaut ce qu’elle vaut mais elle a au moins le mérite d’être conforme à la genèse du mouvement. Tout le monde ne peut pas en dire autant ! Le mouvement des GJ a déjà fait couler beaucoup d’encre, chacun allant de son analyse à l’emporte-pièce : poujadistes Front National, racistes, islamophobes, antisémites etc.… ! Sans doute que dans leurs rangs on retrouve un peu tout ça mais pas plus que dans la société en général. Les actes de violence lors des manifestations ont été largement instrumentalisés par le gouvernement, les médias et les adeptes du politiquement correct afin de ternir leur image auprès de l’opinion. Jusqu’à ce jour ils ont tenu bon malgré une répression d’une férocité inouïe, des mutilés à vie, des embastillements et de nombreuses gardes à vue sans motif. Leur combat n’aura pas été vain et aujourd’hui à l’Elysée comme à Matignon ça branle dans le manche ! À un tel point qu’ils sont amenés à faire un peu n’importe quoi et des fissures apparaissent au grand jour dans les murs de la forteresse. Bien sûr on ne peut pas parler de victoire à ce jour, peu importe ils ont ouvert une nouvelle voie pour ceux et celles qui avaient renoncé à faire valoir leurs droits et devoirs de citoyens-nes…

Après trois mois de luttes, selon les médias, le mouvement des GJ semble s’affaiblir à cause d’une « fatigue évidente », des désaccords internes, et l’intensification des actes de violence. Ils auraient pu aussi parler de la volonté du gouvernement de tout miser sur le pourrissement de la situation et du désengagement massif des soutiens du mouvement ! Un mauvais calcul, on peut féliciter la CGT et le PCF de leur soutien officiel et de leur présence dans les cortèges. Un grand nombre de leurs adhérents avait anticipé l’appel de manière plus spontané ! En regard des enjeux et des réponses données par le pouvoir c’est le moins qu’ils pouvaient faire en attendant la suite.

Le mouvement des GJ met en lumière la nécessité de repenser des formes de lutte différentes. Les grandes manifestations, y compris la grève, n’ont plus prise sur le pouvoir en place et les réponses ne sont plus à la hauteur. Pourtant l’organisation syndicale est indispensable, le problème est que tous syndicats confondus, le nombre des syndiqué-es est en constante diminution quand leurs divergences vont croissant. Ce n’est pas une critique, c’est un constat, aussi dans ces conditions c’est difficile d’envisager des conquêtes sociales, la convergence des luttes demeure un leurre, si amont la convergence des idées est sacrifiée sur l’autel de l’union syndicale. Cette réflexion s’applique également aux partis politiques qui depuis un demi-siècle ont abandonné les valeurs intrinsèques de la gauche au profit d’alliances de circonstances improbables, voire contradictoires ! Un jour (peut-être) on peut espérer que des résolutions d’intérêts communs, progressistes, seront prises et qu’elles ne seront pas remises en cause à chaque élection nationale. Le mouvement du FDG malgré un programme ambitieux a connu l’échec essentiellement pour des raisons politiciennes. JLM candidat de la France Insoumise malgré un bon programme de transformation social et sociétal, soutenu tardivement par le PCF, a raté de peu la marche du deuxième tour pour les mêmes raisons : des parlottes à n’en plus finir pour le rassemblement de la gauche qui, au final, après avoir désigné un candidat PS a vu le trois quarts des cadres du parti socialiste renier leur engagement et passer avec armes et bagages chez Macron dans la perspective des législatives. 

L’irruption des GJ sur la scène politique, avec les conséquences que l’on connaît, est plutôt salutaire pour la démocratie, une raison de plus pour les prendre en considération et avoir confiance pour l’avenir. Pour la France Insoumise, son soutien au GJ ne s’inscrit pas dans un cadre stratégique comme la majorité de ses détracteurs le laisse entendre. Il est vrai que les raccourcis sont commodes et évitent surtout l’explication de texte. Le dernier des observateurs de la chose publique est à même de constater que la plupart des revendications des GJ figurent dans le programme ‘l’Avenir en commun’ de la FI. Ceci dit penser que cela suffit pour prétendre à une fusion des deux mouvements, c’est mettre la charrue avant les bœufs, ça laisse simplement entendre que le débat sur la convergence des idées est possible. C’est bien à cause de cette possibilité qu’on tire à boulets rouges sur les deux mouvements.

Aujourd’hui les dominants ont peur de l’incertain, de jour en jour leur mépris pour le bas peuple se transforme en haine, oui ce sont eux les haineux ! Ils emploient tous les coups tordus, investissent les médias à leurs bottes pour nous déballer leur salade. Ils sont tellement dans le doute qu’ils commandent deux ou trois sondages d’opinion par jour afin de mieux naviguer à l’estime. Les opposants sont confrontés à des ‘‘journalistes à charge, aux représentants de la Rem qui répètent à l’envi : le Président a dit ! On est plus dans le débat, c’est le règne des grands inquisiteurs !

Les chiens de garde de la Macronie ont encore bien des os à ronger ! D’autant plus qu’ils se trouvent des idiots utiles, au sommet de leur gloire, rêvant de nouvelles conquêtes ou baignant dans la fange, pour alimenter la chronique politique des idées forces de Monseigneur et ses valets de basse-cour !

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #mes chroniques

Samedi 2 février 2019

Depuis un certain temps la violence est un sujet d’actualité qui met dans tout son état un petit monde de journalistes, de chroniqueurs et qui fait enfler la tête aux spécialistes des catastrophes en tout genre. De quoi parle-t-on ? De la violence légitime des forces de l’ordre dans l’exercice de leur fonction ? de la violence faite aux manifestant.es exerçant leur droit ? de la violence faite aux casseurs responsables d’actes interdits par la loi ? de la violence faite aux forces de l’ordre dans l’exercice de leur fonction ? Violence faite aux artisans, aux commerçants, aux gens qui se promènent ? Des images projetées en boucle par les médias en info continu, expriment le chaos, la désolation, l’intolérable ( profanation de l’arc de triomphe), des blessé.es et du sang sur les pavés. Un spectacle hallucinant du saccage du temple de la consommation à la lueur des incendies 

Voilà une carte postale de Paris à la veille des festivités de fin d’année. Puis d’autres images, les mêmes, de Nantes, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Lyon, bref venant de toute la France ! D’où vient-elle cette violence qui sème la consternation et outrage le bon peuple de France ? Bien sûr on nous avait parlé de ces petits bonshommes jaunes qui occupaient des ronds-points et criaient à l’injustice pour quelques centimes de plus sur un litre de gasoil. Puis très vite ils ont fait savoir qu’il y avait autre chose qui n’allait pas, puis encore et encore autre chose et qu’ils allaient monter sur la Capitale et profiter du voyage pour se balader sur les Champs Elysées ! La suite on la connait.

Personne ne peut rester indifférent à ces débordements de violence, certains s’en accommodent pour des raisons difficilement qualifiables, d’autres ont un raisonnement binaire et sont plus sensibles quant aux effets que sur les causes . Au niveau du politiquement correct, malheur à celui qui osent établir un lien ; la sentence est nette, tu ne peux pas tergiverser, tu dois être forcément pour ou contre. C’est ce mode opératoire qui sert de fil conducteur dans les médias et dans les prises de position des politiques plus soucieux de leur image de marque que de la confrontation avec la réalité de la situation et des antagonismes en jeux. Cela leur permet de s’affranchir du risque de se faire montrer du doigt et continuer de hurler avec les loups 

Pourtant que dire de la violence sociale infligée à ces gens en révolte ? Au nom de quoi sont-ils désignés comme étant des factieux ? de la violence ou l’adhésion sans condition à la politique du Président Macron et de son gouvernement? leur demande t-on en préalable à toutes déclarations sur le sujet de dénoncer le manquement aux principes de la République dont ils sont dépositaires ? Qui donc osera me dire qu’entre une voiture qui brûle et le suicide d’un paysan acculé à la misère qu’il n’y a aucun degré de différence ? qu’entre un magasin mis à sac et des parents qui se meurent peu à peu parce que leurs enfants sont condamnés avant d’avoir vécu ? 

Messieurs les chroniqueurs, les journalistes, les spécialistes de l’économie et autres adeptes de la masturbation intellectuelles quand vous parlerez de cette violence-là, quand vous la dénoncerez avec autant de zèle que vous consacrez à oublier ceux qui en sont les vrais coupables,  permettez- moi d’accorder en priorité mes bonnes intentions à ceux qui se battent .

  *NB avant d’être pris par la patrouille, je tiens à préciser que je refuse toute forme violence car, comme la haine, elle rend aveugle et demeure le corollaire de la déraison.

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Publié le par André Hervé
Publié dans : #mes chroniques

 Le mouvement des Gilets Jaunes a surpris le gouvernement, les médias, les partis politiques, les syndicats et autres observateurs de la société. Au-delà de la nature des revendications, son développement a suscité bien des interrogations et fait couler beaucoup d’encre et de salive. Sans préjuger sur le devenir de ce mouvement, la première chose qu’on peut retenir : c’est qu’il aura mis en lumière des gens qui refusent de subir l’injustice ct de courber le dos, des hommes des femmes prenant en main leur destinée mettant en œuvre une forme de lutte originale. Au fil des jours leurs revendications se sont empilées et trouvées un écho favorable au niveau de la population. Ce n’est pas parce qu’ils sont sympathiques, bons enfants représentant sincères de la France profonde mais parce que leurs revendications et le mal vivre sont un lot commun à une très large majorité qui doute et qui a de plus en plus de mal à accepter la morgue dont font preuve Macron et son gouvernement dès lors qu’il est question de plus de justice sociale pour le peuple et du respect des forces d’opposition.

Les GJ revendiquent le statut de mouvement apolitique et manifestent une ferme volonté de rejeter toutes formes de « récupération » de la part des partis politiques. Ce sentiment de défiance, voire de rejet, est largement partagé par la population et suscite des interrogations car ce postulat est bien un acte politique qui pose la question du fonctionnement de la démocratie représentative et participative dans notre Pays. Force est de constater que la démocratie participative est souvent un slogan de campagne électorale très vite oublié par les élu-es.

Les GL ne pourront pas toujours se contenter de mettre en avant le constat « du tous pourris » et prétendre vouloir faire bouger les choses en même temps, à moins d’avoir une recette miracle ! Ils peuvent toutefois ne pas entrer dans le cercle des stratégies d’alliance politiciennes où le mouvement perdra sa spontanéité son âme et sans doute beaucoup de leurs soutiens actuels ; mais ça, c’est aux GJ de décider de la suite à donner à leur combat

Le 5 février prochain la CGT appelle à la grève et à manifester son soutien aux GJ, contre la violence et la répression policière dictée par Macron et son gouvernement Qui et combien seront dans la rue ? Le mouvement de la France Insoumise appelle également à cette journée de lutte. Elle aura à cœur de rassembler le plus grand nombre en réaffirmant sa démarche politique et son programme l’Avenir en commun : programme porté par son candidat Jean Luc Mélenchon lors des présidentielles et ses candidats aux élections législatives ; à noter qu’un bon nombre des revendications des GJ figure en premières lignes de ce programme. Alors ? Qui récupère qui ? À ce stade c’est un faux débat, l’élément moteur de la question doit rester la bataille des idées, on peut revendiquer la paternité d’une idée mais pas sa propriété dès lors qu’elle fait son chemin dans l’opinion publique et tant mieux si d’autres contribuent à son évolution pour l’intérêt commun, du respect de la démocratie et du cadre républicain, liberté égalité fraternité ! 

La situation confuse dans laquelle se retrouve notre Pays engendre des craintes, voire des peurs attisées par les médias. Les plateaux télé où se succèdent communicants, spécialistes en tout genre du monde politicien et de la finance, montrent à quel point la panique règne à bord ! Un président et son gouvernement qui font le Tour de France escorté par une cohorte de gendarmes pour prêcher la bonne parole et se faire applaudir par sa majorité, ça craint un peu, un pouvoir qui veut embastiller les contestataires les plus virulents sous prétexte de protéger les manifestants, c’est du grand art ! C’est la REM dans le texte !

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